Des échantillons récoltés dans le gyre subtropical de l’Atlantique Nord lors de la mission Expédition 7ème Continent de Juin 2015 ont été analysés. Dans cette étude les scientifiques (notamment du Laboratoire des intercations moléculaires et réactivité chimique et photochimique - IMRCP) ont analysé les communautés de microorganismes sur des micro et meso-plastiques échantillonnés dans le gyre de l’Atlantique Nord par séquençage haut-débit de l’ADN.
Les études précédentes avaient soulevé inquiétudes (i.e. présence de pathogènes) ou espoirs (i.e. dégradation rapide des plastiques) mais la réalité reste, comme toujours, plus complexe. De façon inattendue cette étude montre que les plastiques hébergent plus d’espèces microbiennes que l’eau de mer avoisinante : les plastiques seraient-ils alors un hot-spot de diversité ? Dans tous les cas, une diversité originale, variant en fonction de la nature du polymère (polyéthylène, polystyrène…) et constituée de nombreuses espèces affiliées à des micro-organismes étrangers au milieu marin. Cette étude a aussi permis de distinguer des espèces en étroites associations, formant ainsi un biofilm à la surface des plastiques, d’espèces « auto-stoppeuses », pathogènes ou non, profitant de ce substrat pour se véhiculer autour du globe. Ce biofilm se caractérise par une sur-expression de voies métaboliques impliquées dans la dégradation de polluants chimiques mais l’implication des micro-organismes dans la dégradation des plastiques des océans reste encore à explorer.
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Les études précédentes avaient soulevé inquiétudes (i.e. présence de pathogènes) ou espoirs (i.e. dégradation rapide des plastiques) mais la réalité reste, comme toujours, plus complexe. De façon inattendue cette étude montre que les plastiques hébergent plus d’espèces microbiennes que l’eau de mer avoisinante : les plastiques seraient-ils alors un hot-spot de diversité ? Dans tous les cas, une diversité originale, variant en fonction de la nature du polymère (polyéthylène, polystyrène…) et constituée de nombreuses espèces affiliées à des micro-organismes étrangers au milieu marin. Cette étude a aussi permis de distinguer des espèces en étroites associations, formant ainsi un biofilm à la surface des plastiques, d’espèces « auto-stoppeuses », pathogènes ou non, profitant de ce substrat pour se véhiculer autour du globe. Ce biofilm se caractérise par une sur-expression de voies métaboliques impliquées dans la dégradation de polluants chimiques mais l’implication des micro-organismes dans la dégradation des plastiques des océans reste encore à explorer.
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