C’est dans la région Occitanie Pyrénées-Méditerranée que la télémédecine a bâti son histoire. Elle demeure à ce jour encore humaine. Les progrès techniques et d’usage des réseaux 3.0 et 4.0, de l’intelligence artificielle et des objets connectés obligent désormais à interroger les termes de l’équation entre la santé, le numérique et le(s) droit(s) et à cet égard, nombre de défis sont à relever.
Les pouvoirs publics, les établissements et professionnels, les usagers du système de santé sont concernés. Transformation numérique de l’exercice médical, nouvelles pratiques, prises en charge connectées, formation, déontologie, acceptabilité, sont au cœur des bouleversements culturels, sociologiques, normatifs et juridiques attendus. Ces évolutions sont profondes, affectant les cadres d’exercice des professionnels et modifiant le rapport des patients à la médecine et la santé. Les dynamiques en cours éprouvent celles des systèmes santé-sociaux français et européens. Notre modèle historique et éthique de protection sociale subit de nouvelles pressions exercées par des acteurs mondiaux dotés d’un savoir-faire électronique et financier extrêmement puissant : les GAFA, UBER, qui poursuivent des intérêts économiques loin souvent des valeurs et modèles portés par nos acteurs historiques. La médecine, alors même que l’exercice en est encore fortement réglementé, se trouve bousculée par l'arrivée des géants du Web, tsunami dont les professionnels de santé n'ont pas forcément pris la mesure. Ceci appelle aussi à une réflexion sur la gouvernance de la santé dans l’avenir. Les autorités européennes, l’Etat, l’Assurance Maladie, les mutuelles et les assureurs privés mesurent les risques et les opportunités de la situation, tracent des cadres et des limites. L’enjeu concerne également, au plus près des citoyens, les associations comme les acteurs de la décentralisation : face aux mutations annoncées, il leur incombe de se saisir sans tarder des grands questionnements prospectifs posés par l’organisation et la gestion du système de soins et la préservation des grands principes fondateurs qui le structurent.
Le développement massif du numérique allié aux avancées scientifiques et à la multiplication des objets connectés va, nous dit-on, révolutionner notre système de soins. Le corps médical, les autorités sanitaires, le pouvoir politique sont-ils prêts à cette disruption? Le sommes nous en tant que patients/citoyens?
Telles sont les interrogations auxquelles nous tenterons si ce n’est forcément de répondre, du moins d’apporter des éléments d’analyse et d’accompagner aussi de pistes de réflexion.
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Les pouvoirs publics, les établissements et professionnels, les usagers du système de santé sont concernés. Transformation numérique de l’exercice médical, nouvelles pratiques, prises en charge connectées, formation, déontologie, acceptabilité, sont au cœur des bouleversements culturels, sociologiques, normatifs et juridiques attendus. Ces évolutions sont profondes, affectant les cadres d’exercice des professionnels et modifiant le rapport des patients à la médecine et la santé. Les dynamiques en cours éprouvent celles des systèmes santé-sociaux français et européens. Notre modèle historique et éthique de protection sociale subit de nouvelles pressions exercées par des acteurs mondiaux dotés d’un savoir-faire électronique et financier extrêmement puissant : les GAFA, UBER, qui poursuivent des intérêts économiques loin souvent des valeurs et modèles portés par nos acteurs historiques. La médecine, alors même que l’exercice en est encore fortement réglementé, se trouve bousculée par l'arrivée des géants du Web, tsunami dont les professionnels de santé n'ont pas forcément pris la mesure. Ceci appelle aussi à une réflexion sur la gouvernance de la santé dans l’avenir. Les autorités européennes, l’Etat, l’Assurance Maladie, les mutuelles et les assureurs privés mesurent les risques et les opportunités de la situation, tracent des cadres et des limites. L’enjeu concerne également, au plus près des citoyens, les associations comme les acteurs de la décentralisation : face aux mutations annoncées, il leur incombe de se saisir sans tarder des grands questionnements prospectifs posés par l’organisation et la gestion du système de soins et la préservation des grands principes fondateurs qui le structurent.
Le développement massif du numérique allié aux avancées scientifiques et à la multiplication des objets connectés va, nous dit-on, révolutionner notre système de soins. Le corps médical, les autorités sanitaires, le pouvoir politique sont-ils prêts à cette disruption? Le sommes nous en tant que patients/citoyens?
Telles sont les interrogations auxquelles nous tenterons si ce n’est forcément de répondre, du moins d’apporter des éléments d’analyse et d’accompagner aussi de pistes de réflexion.