Des interactions protéines-acides nucléiques (ADN/ARN) prennent place tout au long de la vie de la cellule végétale, notamment pour réguler des processus cellulaires tels que l’expression génique. Les méthodes classiques pour analyser les interactions de ce type sont généralement basées sur des approches in vitro, limitant l’obtention d’informations spatio-temporelles. Afin d’étudier ces interactions in vivo, les chercheurs ont eu l’idée de faire produire à la cellule végétale une version fluorescente de la protéine d’intérêt (fusion à la GFP) et de conjointement marquer les acides nucléiques de la cellule à l’aide d’une autre molécule fluorescente, le SYTOX Orange. En cas d’interaction, une réduction significative de la durée de vie de la GFP peut être mesurée : c’est l’effet FRET, ou transfert d’énergie entre une molécule fluorescente donneuse (GFP) et une molécule fluorescente accepteuse (SYTOX Orange) fixée aux acides nucléiques. Pour réaliser une acquisition très rapide de ce phénomène, un microscope équipé de la technologie FLIM (Fluorescence Life Time Imaging Microscopy) est requis.
Cette nouvelle méthode représente un outil très prometteur pour mieux appréhender les mécanismes biologiques mis en place par les plantes tout au long de leur cycle de vie.
Pour lire l'intégralité de cet article, voir le site de l'institut des sciences biologiques du CNRS.
Cette nouvelle méthode représente un outil très prometteur pour mieux appréhender les mécanismes biologiques mis en place par les plantes tout au long de leur cycle de vie.
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