Présentation par l’éditeur : "La grande course des universités", 2017, Presses de Sciences Po
Soyez en tête de la compétition mondiale mais coordonnez-vous à l’échelon territorial ! Telle est l’injonction contradictoire adressée aux universités françaises depuis les deux grandes réformes du système d’enseignement supérieur et de recherche initiées en 2000.
D’un côté, l’État organise une compétition généralisée entre enseignants- chercheurs et entre universités. Les financements sur projet de la recherche, la publicisation des évaluations et leur utilisation pour allouer les budgets à la performance, comme les très sélectifs appels à projets qui se sont succédé sans relâche depuis le Grand Emprunt de Nicolas Sarkozy, ont accru les écarts entre établissements et fait voler en éclat le principe sur lequel reposait jusqu’alors, en théorie, le système français : des universités équivalentes sur l’ensemble du territoire.
De l’autre, un remodelage du paysage universitaire est à l’œuvre. Il impose que les grandes écoles, les organismes de recherche et les universités d’une même région coordonnent leurs actions dans le but de rationaliser les coûts et de grimper dans les classements mondiaux.
De nouvelles structures sont ainsi créées à marche forcée, sans qu’il soit possible de savoir si ces changements majeurs atteindront leurs objectifs et assureront un avenir radieux à l’enseignement supérieur français.
Soyez en tête de la compétition mondiale mais coordonnez-vous à l’échelon territorial ! Telle est l’injonction contradictoire adressée aux universités françaises depuis les deux grandes réformes du système d’enseignement supérieur et de recherche initiées en 2000.
D’un côté, l’État organise une compétition généralisée entre enseignants- chercheurs et entre universités. Les financements sur projet de la recherche, la publicisation des évaluations et leur utilisation pour allouer les budgets à la performance, comme les très sélectifs appels à projets qui se sont succédé sans relâche depuis le Grand Emprunt de Nicolas Sarkozy, ont accru les écarts entre établissements et fait voler en éclat le principe sur lequel reposait jusqu’alors, en théorie, le système français : des universités équivalentes sur l’ensemble du territoire.
De l’autre, un remodelage du paysage universitaire est à l’œuvre. Il impose que les grandes écoles, les organismes de recherche et les universités d’une même région coordonnent leurs actions dans le but de rationaliser les coûts et de grimper dans les classements mondiaux.
De nouvelles structures sont ainsi créées à marche forcée, sans qu’il soit possible de savoir si ces changements majeurs atteindront leurs objectifs et assureront un avenir radieux à l’enseignement supérieur français.
- 14h - Accueil : Marie-Gabrielle Suraud, Directrice du CERTOP (UMR5044 CNRS) er Roland Canu, coordonnateur scientifique du Séminaire du CERTOP
Ouverture : Daniel Lacroix, Président de l'Université Toulouse - Jean Jaurès et Marie-Christine Jaillet, Vice-présidente de la Commission Recherche de l'Université Toulouse - Jean Jaurès
Introduction : Gilbert de Terssac, Sociologue, Directeur de recherche émérite CNRS, CERTOP et UT2J
- 14h20 - Conférence : Christine Musselin, Sociologue, Directrice de recherche CNRS-CSO et Directrice scientifique de Sciences Po
- 15h30 - Discutante : Christelle Manifet , Sociologue, Maître de conférences, UT2J, CERTOP
- 15h45 - Échanges avec les participant.e.s