Le débat sera animé par Jean-Pierre Ramis.
Mathématicien, professeur émérite à l’université Toulouse III - Paul Sabatier, membre de l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles Lettres de Toulouse. Membre de l’Institut universitaire de France (IUF) et ancien directeur de l’Institut de Recherche Mathématique Avancée (IRMA) de Strasbourg et de l’Institut de Mathématiques de Toulouse (IMT).
Interviendront :
Xavier Buff
Mathématicien, spécialiste de l’étude des systèmes dynamiques.
Professeur à l’université Toulouse III - Paul Sabatier, ancien membre junior de l’Institut universitaire de France (IUF), ancien directeur de l’Institut de recherche sur l’enseignement des mathématiques (IREM) de Toulouse.
Selon le métérologue américain Edward Lorenz, un battement d’aile au Brésil pourrait engendrer un ouragan au Texas. On illustrera ce propos à l’aide d’un modèle mathématique, celui des billards qui ne sont pas nécessairement rectangulaires, en montrant qu’il n’est généralement pas possible de prévoir les trajectoires particulières. Comment le physicien et le mathématicien peuvent-ils alors se prononcer sur les évènements à venir ? On expliquera comment probabilités et indices de confiance viennent notre secours.
Jacques Laskar
Astronome, spécialiste de l’étude des systèmes dynamiques et du système solaire.
Directeur de recherche au Centre national de la reherche scientifique (CNRS). Jacques Laskar anime une équipe de recherche pluridisciplinaire à l’Observatoire de Paris au sein de l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE).
Membre de l’Institut (Académie des Sciences).
Nous pouvons prédire avec la plus grande précision la date de la prochaine éclipse de Soleil, et même retrouver les dates de toutes les éclipses observées au cours de l’histoire. Mais quelle est la limite de ces prédictions ?
Les grandes variations climatiques du passé, telles les périodes glaciaires, prennent leur origine dans les déformations de l’orbite de la Terre et dans les variations de l’orientation de son axe de rotation, résultant de l’attraction gravitationnelle des autres planètes. Peut-on retrouver la forme de l’orbite de la Terre, et donc les traces des variations de son climat à l’époque de la fin des dinosaures, il y a 66 millions d’années ?
Les instabilités dans le mouvement des planètes viennent singulièrement compliquer la réponse ?
A cette question, en ouvrant aussi des perspectives nouvelles, comme les possibilités de collisions planétaires.
Mathématicien, professeur émérite à l’université Toulouse III - Paul Sabatier, membre de l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles Lettres de Toulouse. Membre de l’Institut universitaire de France (IUF) et ancien directeur de l’Institut de Recherche Mathématique Avancée (IRMA) de Strasbourg et de l’Institut de Mathématiques de Toulouse (IMT).
Interviendront :
Xavier Buff
Mathématicien, spécialiste de l’étude des systèmes dynamiques.
Professeur à l’université Toulouse III - Paul Sabatier, ancien membre junior de l’Institut universitaire de France (IUF), ancien directeur de l’Institut de recherche sur l’enseignement des mathématiques (IREM) de Toulouse.
Selon le métérologue américain Edward Lorenz, un battement d’aile au Brésil pourrait engendrer un ouragan au Texas. On illustrera ce propos à l’aide d’un modèle mathématique, celui des billards qui ne sont pas nécessairement rectangulaires, en montrant qu’il n’est généralement pas possible de prévoir les trajectoires particulières. Comment le physicien et le mathématicien peuvent-ils alors se prononcer sur les évènements à venir ? On expliquera comment probabilités et indices de confiance viennent notre secours.
Jacques Laskar
Astronome, spécialiste de l’étude des systèmes dynamiques et du système solaire.
Directeur de recherche au Centre national de la reherche scientifique (CNRS). Jacques Laskar anime une équipe de recherche pluridisciplinaire à l’Observatoire de Paris au sein de l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE).
Membre de l’Institut (Académie des Sciences).
Nous pouvons prédire avec la plus grande précision la date de la prochaine éclipse de Soleil, et même retrouver les dates de toutes les éclipses observées au cours de l’histoire. Mais quelle est la limite de ces prédictions ?
Les grandes variations climatiques du passé, telles les périodes glaciaires, prennent leur origine dans les déformations de l’orbite de la Terre et dans les variations de l’orientation de son axe de rotation, résultant de l’attraction gravitationnelle des autres planètes. Peut-on retrouver la forme de l’orbite de la Terre, et donc les traces des variations de son climat à l’époque de la fin des dinosaures, il y a 66 millions d’années ?
Les instabilités dans le mouvement des planètes viennent singulièrement compliquer la réponse ?
A cette question, en ouvrant aussi des perspectives nouvelles, comme les possibilités de collisions planétaires.