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Channel: Université Toulouse III - Paul Sabatier
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"Les mathématiques permettent-elles de prévoir l’avenir ?", conférence-débat le 6 avril

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Le débat sera animé par Jean-Pierre Ramis.
Mathématicien, professeur  émérite à l’université Toulouse III - Paul  Sabatier, membre de l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles Lettres  de Toulouse.  Membre de l’Institut universitaire de France  (IUF) et ancien directeur de l’Institut de Recherche  Mathématique Avancée (IRMA)  de Strasbourg et de l’Institut de Mathématiques de Toulouse  (IMT).


Interviendront :

Xavier  Buff
Mathématicien, spécialiste de l’étude des systèmes dynamiques.
Professeur  à  l’université Toulouse III -  Paul  Sabatier, ancien  membre  junior  de l’Institut universitaire de France  (IUF), ancien  directeur de l’Institut de recherche  sur  l’enseignement  des mathématiques (IREM)  de Toulouse.
Selon  le métérologue  américain  Edward  Lorenz,  un  battement   d’aile au  Brésil  pourrait  engendrer  un  ouragan  au Texas.  On  illustrera ce propos à l’aide d’un modèle  mathématique,  celui des billards qui ne  sont  pas nécessairement  rectangulaires,  en  montrant qu’il n’est  généralement pas possible de prévoir  les trajectoires  particulières. Comment le physicien  et  le mathématicien peuvent-ils  alors se prononcer  sur les évènements à venir ? On expliquera comment probabilités et indices  de confiance viennent notre secours.
 

Jacques Laskar
Astronome, spécialiste de l’étude des systèmes dynamiques  et du système solaire.
Directeur de recherche  au  Centre national de la reherche scientifique (CNRS). Jacques Laskar anime une équipe de recherche  pluridisciplinaire à l’Observatoire de Paris au sein de l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE).
Membre de l’Institut (Académie des Sciences).
Nous  pouvons  prédire  avec la plus grande précision  la date de la prochaine  éclipse  de Soleil, et même retrouver  les dates de toutes  les éclipses observées au cours de l’histoire.  Mais quelle est la limite  de ces prédictions ?
Les grandes variations  climatiques du passé, telles les périodes glaciaires, prennent  leur origine dans les déformations  de l’orbite de la Terre et dans les variations  de l’orientation de son axe de rotation, résultant de l’attraction  gravitationnelle  des autres  planètes.  Peut-on  retrouver  la forme de l’orbite de la Terre, et  donc les traces des  variations de son  climat à l’époque de la fin des dinosaures, il y a 66 millions d’années ?

Les instabilités dans le mouvement des planètes viennent singulièrement compliquer la réponse ?
A cette  question, en ouvrant aussi des perspectives  nouvelles, comme les possibilités  de collisions planétaires.

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