Pour analyser les résultats de la COP21, il faut en appréhender les objectifs à partir du diagnostic que porte la communauté scientifique vis à vis de l’évolution de notre climat.
Si rien n’était fait pour maîtriser l’augmentation de l’effet de serre liée aux activités humaines, nous irions d’ici 2100 vers un réchauffement moyen supérieur à 4°C avec des conséquences auxquelles il serait difficile de faire face. A l’inverse, si nous réussissons à limiter ce réchauffement en deçà de 2°C - voire 1,5°C - il devrait être possible de s’y adapter, au moins pour l’essentiel. Après ce constat qui vaut également pour l’Europe, j’expliquerai en quoi cela représente un véritable défi. Certes les contributions des pays à cet effort sont trop timides et nous orientent vers des réchauffements supérieurs à 3°C d’ici la fin du siècle. Ils doivent absolument être revus à la hausse mais même si ce n’est qu’un premier pas, je dirai en quoi la COP21 peut être considérée comme un succès.
Si rien n’était fait pour maîtriser l’augmentation de l’effet de serre liée aux activités humaines, nous irions d’ici 2100 vers un réchauffement moyen supérieur à 4°C avec des conséquences auxquelles il serait difficile de faire face. A l’inverse, si nous réussissons à limiter ce réchauffement en deçà de 2°C - voire 1,5°C - il devrait être possible de s’y adapter, au moins pour l’essentiel. Après ce constat qui vaut également pour l’Europe, j’expliquerai en quoi cela représente un véritable défi. Certes les contributions des pays à cet effort sont trop timides et nous orientent vers des réchauffements supérieurs à 3°C d’ici la fin du siècle. Ils doivent absolument être revus à la hausse mais même si ce n’est qu’un premier pas, je dirai en quoi la COP21 peut être considérée comme un succès.