Fin novembre dernier, l’université Toulouse III - Paul Sabatier lançait son « Campus innovant » ; un premier regroupement de cinq projets ouverts et porteurs en termes de formation, d’innovation et de recherche. Décryptage d’un concept au long court avec Nicolas Destainville, Professeur, Directeur de la fédération de recherche IRSAMC, et Chargé de mission pilotage et subsidiarité de l’université Toulouse III Paul Sabatier
Quel a été votre rôle dans la création de ce projet ?
En tant que chargé de mission pilotage et subsidiarité, mon rôle consiste à veiller à la cohérence des actions conduites par les vice-présidents et chargés de mission de l’équipe présidentielle de Jean-Pierre Vinel. J’ai contribué à faire émerger ce concept, qui a donné lieu à la création de la « marque » Campus innovant. Il est né de l’idée de réunir plusieurs projets, à différents degrés de maturité, pour les rendre plus visibles parce qu’au cœur du triptyque formation / recherche / entreprise. Ce sont actuellement cinq projets*, cinq dynamiques, que nous avons présentés lors d’une journée dédiée, le 29 novembre dernier.
Le Campus innovant est-il une collection de projets innovants ?
C’est davantage qu’une collection, plutôt un ensemble des projets qui présentent des synergies et convergent sous une même bannière. Géographiquement, trois des projets – neOCampus, CampusFab et le Catalyseur- sont au même endroit, dans le même bâtiment U4. Ouvert, le Campus innovant a pour vocation d’accueillir de nouveaux projets. Récemment, nous avons identifié le projet européen FabSpace 2.0 (https://www.irit.fr/FabSpace/), dont l’université est coordinatrice, en collaboration avec d’autres partenaires, comme relevant de la même dynamique.
Quelle est l’ambition du projet ?
A travers ce dispositif, nous montrons notre dynamisme dans un environnement mouvant, tant économique qu’en matière de formation. Il montre que l’université est au cœur de la cité, qu’elle est toujours le creuset de mélange des cultures. Ce projet est ainsi une nouvelle manière de travailler avec les entreprises et de renforcer nos liens, sous l’angle de l’innovation, indépendamment des laboratoires de recherche ou de la formation continue qu’elles connaissent déjà. C’est aussi un projet créateur de nouvelles ressources financières pour l’Université, de manière très ouverte et dans un cadre qui facilite les relations. Pour la suite, le pilotage sera d’ailleurs porté par Gilles Escadeillas et par Line Malric, vice-présidents délégués aux relations avec les entreprises, à qui je passe la main.
En quoi ce dispositif est-il porteur en termes de formation ?
Les étudiants de tout niveau sont concernés. Ils ont là moyen de sortir d’un cadre parfois trop scolaire et d’entrer dans une logique de travail par projet concret, en lien avec les problématiques du monde économique. Il s’agit de faire venir, dans un même lieu, les étudiants, les enseignants et les représentants des entreprises. C’est une autre forme de formation, non académique, et un moyen de faire naître plus tôt des liens plus étroits entre étudiants et entreprises, de nature, aussi, à favoriser l’emploi.
Les cinq projets actuels du Campus innovant
Quel a été votre rôle dans la création de ce projet ?
En tant que chargé de mission pilotage et subsidiarité, mon rôle consiste à veiller à la cohérence des actions conduites par les vice-présidents et chargés de mission de l’équipe présidentielle de Jean-Pierre Vinel. J’ai contribué à faire émerger ce concept, qui a donné lieu à la création de la « marque » Campus innovant. Il est né de l’idée de réunir plusieurs projets, à différents degrés de maturité, pour les rendre plus visibles parce qu’au cœur du triptyque formation / recherche / entreprise. Ce sont actuellement cinq projets*, cinq dynamiques, que nous avons présentés lors d’une journée dédiée, le 29 novembre dernier.
Le Campus innovant est-il une collection de projets innovants ?
C’est davantage qu’une collection, plutôt un ensemble des projets qui présentent des synergies et convergent sous une même bannière. Géographiquement, trois des projets – neOCampus, CampusFab et le Catalyseur- sont au même endroit, dans le même bâtiment U4. Ouvert, le Campus innovant a pour vocation d’accueillir de nouveaux projets. Récemment, nous avons identifié le projet européen FabSpace 2.0 (https://www.irit.fr/FabSpace/), dont l’université est coordinatrice, en collaboration avec d’autres partenaires, comme relevant de la même dynamique.
Quelle est l’ambition du projet ?
A travers ce dispositif, nous montrons notre dynamisme dans un environnement mouvant, tant économique qu’en matière de formation. Il montre que l’université est au cœur de la cité, qu’elle est toujours le creuset de mélange des cultures. Ce projet est ainsi une nouvelle manière de travailler avec les entreprises et de renforcer nos liens, sous l’angle de l’innovation, indépendamment des laboratoires de recherche ou de la formation continue qu’elles connaissent déjà. C’est aussi un projet créateur de nouvelles ressources financières pour l’Université, de manière très ouverte et dans un cadre qui facilite les relations. Pour la suite, le pilotage sera d’ailleurs porté par Gilles Escadeillas et par Line Malric, vice-présidents délégués aux relations avec les entreprises, à qui je passe la main.
En quoi ce dispositif est-il porteur en termes de formation ?
Les étudiants de tout niveau sont concernés. Ils ont là moyen de sortir d’un cadre parfois trop scolaire et d’entrer dans une logique de travail par projet concret, en lien avec les problématiques du monde économique. Il s’agit de faire venir, dans un même lieu, les étudiants, les enseignants et les représentants des entreprises. C’est une autre forme de formation, non académique, et un moyen de faire naître plus tôt des liens plus étroits entre étudiants et entreprises, de nature, aussi, à favoriser l’emploi.
Les cinq projets actuels du Campus innovant
• Le CampusFab
Depuis 2014, des outils de fabrication numérique (scanner et imprimantes 3D, fraiseuse, etc.) et du petit matériel électronique (arduino, raspberry pi, etc.) sont mutualisés au sein du CampusFab.
Ouvert à tous les usagers de l'université, ce lieu de rencontre de talents aux compétences complémentaires stimule la créativité et crée de nouveaux usages pédagogiques ou de recherche.
• Le Catalyseur
Le Catalyseur, qui a pour objectif de fédérer les industriels, les enseignants, les chercheurs et les étudiants au sein d'un même espace, se présente comme un trait d'union entre formation, recherche et entrepreneuriat.
Le Catalyseur réunit ses forces autour de la culture scientifique, de l'innovation ouverte et de l'entrepreneuriat. Il est aussi un pré-incubateur qui accompagne les porteurs de projets pour développer des activités originales créatrices d'emplois.
• Le Centre Spatial Universitaire de Toulouse
Créé en juin 2016, le Centre Spatial Universitaire de Toulouse a pour mission de fédérer autour de mini projets spatiaux les industriels, les chercheurs, les enseignants et les étudiants.
Concrètement, le Centre Spatial Universitaire de Toulouse développe le partage de connaissances, promeut les usages des nano systèmes spatiaux et participe au développement économique associé.
• Les Jardins agroécologiques
Le projet de ces jardins universitaires est d’apprendre et de mettre en œuvre les principes agroécologiques, d'améliorer le bien-être et la qualité alimentaire et de contribuer au développement d'activités scientifiques et pédagogiques dans le domaine du développement durable, en mobilisant des compétences multidisciplinaires (agronomie, biologie, géologie, informatique, robotique, etc.).
Ce projet ouvert envisage la création de vergers, de haies fruitières, de potagers fleuris, d'un vignoble expérimental, d'une serre et d'une banque de semences.
• neOCampus
L'opération neOCampus regroupe actuellement les savoir-faire de 11 laboratoires de l'université Toulouse III - Paul Sabatier (CESBIO, CIRIMAT, ECOLAB, IRIT, LA, LAAS, LAPLACE, LCC, LERASS, LMDC, PHASE).
A travers neOCampus, ces laboratoires croisent leurs compétences et améliorent le confort au quotidien pour l'ensemble de la communauté universitaire, tout en diminuant l'empreinte écologique des bâtiments et en réduisant les coûts de fonctionnement (fluide, eau, électricité, etc.).
Depuis 2014, des outils de fabrication numérique (scanner et imprimantes 3D, fraiseuse, etc.) et du petit matériel électronique (arduino, raspberry pi, etc.) sont mutualisés au sein du CampusFab.
Ouvert à tous les usagers de l'université, ce lieu de rencontre de talents aux compétences complémentaires stimule la créativité et crée de nouveaux usages pédagogiques ou de recherche.
• Le Catalyseur
Le Catalyseur, qui a pour objectif de fédérer les industriels, les enseignants, les chercheurs et les étudiants au sein d'un même espace, se présente comme un trait d'union entre formation, recherche et entrepreneuriat.
Le Catalyseur réunit ses forces autour de la culture scientifique, de l'innovation ouverte et de l'entrepreneuriat. Il est aussi un pré-incubateur qui accompagne les porteurs de projets pour développer des activités originales créatrices d'emplois.
• Le Centre Spatial Universitaire de Toulouse
Créé en juin 2016, le Centre Spatial Universitaire de Toulouse a pour mission de fédérer autour de mini projets spatiaux les industriels, les chercheurs, les enseignants et les étudiants.
Concrètement, le Centre Spatial Universitaire de Toulouse développe le partage de connaissances, promeut les usages des nano systèmes spatiaux et participe au développement économique associé.
• Les Jardins agroécologiques
Le projet de ces jardins universitaires est d’apprendre et de mettre en œuvre les principes agroécologiques, d'améliorer le bien-être et la qualité alimentaire et de contribuer au développement d'activités scientifiques et pédagogiques dans le domaine du développement durable, en mobilisant des compétences multidisciplinaires (agronomie, biologie, géologie, informatique, robotique, etc.).
Ce projet ouvert envisage la création de vergers, de haies fruitières, de potagers fleuris, d'un vignoble expérimental, d'une serre et d'une banque de semences.
• neOCampus
L'opération neOCampus regroupe actuellement les savoir-faire de 11 laboratoires de l'université Toulouse III - Paul Sabatier (CESBIO, CIRIMAT, ECOLAB, IRIT, LA, LAAS, LAPLACE, LCC, LERASS, LMDC, PHASE).
A travers neOCampus, ces laboratoires croisent leurs compétences et améliorent le confort au quotidien pour l'ensemble de la communauté universitaire, tout en diminuant l'empreinte écologique des bâtiments et en réduisant les coûts de fonctionnement (fluide, eau, électricité, etc.).