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Channel: Université Toulouse III - Paul Sabatier
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Portrait : Elena Tajuelo Corrales

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En fauteuil roulant, Elena Tajuelo Corrales a suivi un cursus en deuxième année de DUT Info Com durant toute l’année 2016. Une expérience réussie pour une jeune fille formidable.

Elle a 20 ans, et elle rayonne, Elena. D’ailleurs, sa voix ne cesse de rire lorsqu’elle raconte son année 2016, dans le département Info Com de l’IUT A à l’université Paul Sabatier, dans le cadre d’un échange Erasmus. “J’ai vécu une expérience formidable que je recommande à tous les étudiants, valides ou non, quelle que soit leur nationalité. L’accueil de l’université Toulouse III - Paul Sabatier est formidable”, résume la jeune fille.

Etudiante en Publicidad y Relaciones Públicas à l’université d’Alicante, Elena rêvait de la France depuis longtemps. “C’est un pays qui m’a toujours attirée, même si je n’en connaissais rien avant cet échange”, confie-t-elle. Peu importe sa mobilité réduite et son français scolaire, Elena envoie dès septembre 2015 dossiers et demandes dans plusieurs universités françaises. “Paul Sabatier est la première université à m’avoir répondu positivement, quand d’autres ont refusé, réservées à cause de mon handicap”. Accueillie en novembre par la Mission Handicap de l’université pour une découverte du campus, des infrastructures et des transports disponibles, Elena est confirmée dans sa demande et démarre un cursus de six mois à partir de janvier 2016.

Cours et stage
La prise de contact et l’intégration sont rapides. Ses camarades de seconde année d’Info Com, à l’IUT, l’aident à prendre des notes, son français n’est pas encore parfait. “Je me suis sentie tout de suite à l’aise avec mes camarades, mes professeurs, et je tiens à remercier la Mission Handicap pour son accompagnement”. La période de stage d’observation arrivant, Elena passe des entretiens dans plusieurs entreprises ; elle est rapidement retenue pour un stage de deux mois au sein du service communication de So Toulouse (www.so-toulouse.com). “J’y ai suivi trois dossiers, avec les équipes en charge du numérique. J’ai même fait des suggestions pour l’amélioration pour les pages du site qui ont été prises en compte”, se réjouit l’étudiante.

Expérience gagnante
En parallèle, Elena intègre l’équipe toulousaine qui concourt au Challenge de la pub. Objectif : développer une campagne de communication pour le compte de l’annonceur Jeep. « Un cas bien réel », affirme Elena, « nous avons reçu le même brief que toutes les autres équipes participantes en France ». Ce travail mène l’équipe en finale, qui vient représenter Toulouse à Paris.

Aujourd’hui, Elena réintègre son université d’origine, en quatrième et dernière année de son cursus. Elle est déjà prête à repartir. « J’aimerais revenir à Toulouse, mais ce n’est pas possible. Je pense aller à Lyon : il semble que ma réussite à Toulouse m’ouvre des portes dans d’autres universités », témoigne la jeune femme. On lui souhaite tout le meilleur pour la suite.


Sur la photo : Elena Tajuelo Corrales entourée de l’équipe toulousaine finaliste du challenge de la pub. Photo DR

Interview – Séverine Lor

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L’Erasmus Students Festival, organisé par l’Association des États Généraux des Étudiants de l´Europe - l’AEGEE –Toulouse, bénéficie du soutien du Bureau Europe de l’université Toulouse III - Paul Sabatier. Une occasion exceptionnelle de promotion de la mobilité européenne.

La seconde édition du Festival Erasmus Students se tient le 1er octobre 2016 sur le campus de l’université Toulouse III - Paul Sabatier. Pourquoi le Bureau Europe soutient-il cette manifestation ?

Le Bureau Europe a traditionnellement pour mission la gestion du programme Erasmus mobilité et l’aide au montage, la gestion administrative et financière des projets européens de formation, comme Erasmus+, Erasmus Mundus…  ainsi que les projets de coopération territoriale ; on connaît par exemple les projets du programme SUDOE, qui soutient le développement régional dans le sud-ouest de l'Europe, ou encore POCTEFA dédié aux coopérations des régions transfrontalières d’Andorre, Espagne et France. Mais notre rôle s’étend également à tout type d’initiatives en faveur de la mobilité, à destination des enseignants-chercheurs, des personnels administratifs comme des étudiants.

Et pour cet événement en particulier ?
Nous avons une proximité de fait avec l’antenne toulousaine AEGEE à l’initiative du festival. Nous les accueillons dans nos locaux, au forum Louis Lareng, depuis plusieurs années. L’association nous apporte une aide précieuse pour l’accueil des étudiants étrangers, l’équipe est un véritable relais pour les informer et les accompagner dans la vie quotidienne toulousaine et sur le campus. En cette rentrée, nous accueillons environ 150 étudiants Erasmus et Erasmus Mundus, nous comptons sur l’équipe AEGEE pour favoriser leur intégration. Il était tout naturel d’apporter notre soutien à l’organisation du festival.

Justement, en quoi consiste ce festival ?
C’est un bel événement de rencontre, qui réunit étudiants français et étrangers, lors d’une journée placée sous le signe de l’ouverture culturelle, de l’échange, de la découverte. Cela se traduit par un « village européen » à la découverte de toutes les richesses culturelles, des initiations culinaires et musicales, mais aussi des animations sportives, dans une ambiance ludique. Pour le Bureau Europe, c’est une occasion de présenter nos activités et de nous faire connaitre auprès des étudiants ; c’est un très bon canal de communication.

Votre soutien est-il aussi financier ?
Nous apportons en effet un soutien financier, tout comme la Division de la vie étudiante de l’Université et la COMUE (Communauté d'Universités et d'Établissements Toulouse Midi-Pyrénées) ainsi que la mise à disposition de l’espace, puisque le président Jean-Pierre Vinel a autorisé la manifestation sur le terrain qui jouxte le forum Louis Lareng, à l’entrée de l’université. Mais le festival a réussi son financement l’an dernier, en vendant près de 4000 entrées au prix de 10 euros la place. Le modèle économique tient la route !

Quelles retombées en attendez-vous ?
L’enjeu pour le Bureau Europe est clairement de développer et de dynamiser la mobilité internationale dans notre université ; de faire découvrir le programme Erasmus aux étudiants et pourquoi pas de leur donner envie de pousser la porte du Bureau Europe pour partir à leur tour à l’étranger.


Toutes les informations :
-    sur le festival
-    sur l’association AEGEE-Toulouse
-    sur le Bureau Europe : http://www.univ-tlse3.fr , rubrique International

Appel à projets générique

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L'ANR lance pour la 4è année consécutive son appel à projets générique. Il s'agit du principal appel à projets de l'exercice budgétaire 2017.
Il est ouvertà toutes les disciplines scientifiques et à tous types de recherche, depuis les projets les plus fondamentaux jusqu'aux recherches appliquées menées dans le cadre de partenariats avec des entreprises et notamment les PME et les TPE.

Les champs scientifiques et thématiques ciblés par cet appel à projets sont décrits en détail dans le plan d'action 2017 de l'ANR. Vous pourrez les consulter en cliquant sur ce lien.


Le site de soumission des pré-propositions ouvrira le mercredi 5 octobre 2016.
 

Danse : Lecture-démonstration de Pierre Rigal

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En mars 2011, Pierre Rigal venait nous parler de “Press”. Nous sommes ravis de l’inviter à nouveau sur le campus pour cette lecture démonstration autour de “Même” sa dernière création.

Pierre Rigal fonde la compagnie “Dernière minute” en 2003.

Ses pièces se situent à l’intersection du champ théâtral, du cirque, de la musique, des arts visuels et plastiques, du mime, et évidemment de la danse. Pierre Rigal cherche constamment à tisser des liens entre ces différentes pratiques artistiques.

Athlète de haut niveau, Pierre Rigal est diplômé en économie mathématique et en audiovisuel quand il plonge dans le monde de la danse.

 

Cette rencontre privilégiée avec l’artiste sera l’occasion de (re)découvrir le parcours atypique de ce danseur-chorégraphe toulousain et d’en savoir plus sur sa dernière création.

Cette conférence est organisée en partenariat avec le
Théâtre Garonne.


Conférence "Bien vieillir et prévenir la dépendance " - 17 nov. 16

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 Avec l’avance en âge, il existe différentes catégories de vieillissement : un vieillissement robuste, un vieillissement dans la dépendance ou l’apparition de fragilités.

 

Le but de cette conférence est de faire le point sur ces différentes modalités de vieillissement et de voir quelles sont les pistes pour vieillir en bon état de santé et garder un état robuste. Que faut-il faire également en cas de fragilité pour la rendre réversible et permettre à nouveau une trajectoire de vieillissement en bon état de santé. Comment enfin, prévenir la dépendance lourde qui nous fait peur à tous.

 

Nous verrons également les pistes sur la prévention de la maladie d’Alzheimer et les nouvelles thérapeutiques en cours d’évaluation.

  

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La thématique annuelle du cycle des conférences scientifiques des Ouvertures pour 2016/2017 est "Tendre vers l'infini". Cette année encore nous proposons, en parallèle de chaque conférence scientifique, la projection d'un film qui s'inscrit dans cette thématique.

Séance CINEMOUV'
:
"Cocoon"de Ron Howard (1985)
Mercredi 16 novembre à 20h30
Grand Auditorium - Université Toulouse III - Paul Sabatier
Entrée libre [dans la limite des places disponibles].

Cinéma - "Cocoon" de Ron Howard - 16 nov.

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Le thème du cycle de conférences scientifiques "Les Ouvertures" pour l'année 2016/2017 est "Tendre vers l'infini".
"CINEMOUV'" une série de projections de films cultes est proposée par le Pôle Culture, un film en amont de chaque conférence scientifique.

En parallèle de la conférence de Bruno Vellas sur le vieillissement, nous avons choisi de projeter "Cocoon" réalisé par Ron Howard et sorti en salles en 1985.

Trois pensionnaires d’une maison de retraite  entrent par effraction dans une maison, afin de profiter des joies de la piscine. Ils trouvent dans celle-ci des « cocons », de taille humaine. Trop âgés, les vieillards ne réussissent pas à sortir les cocons de l’eau et se baignent donc en leur compagnie. Ils vont rapidement comprendre qu’ils ont  recouvré une « nouvelle jeunesse ».

Avec cette réinterprétation de la fontaine de Jouvence, Ron Howard met la science fiction au service du mythe de la jeunesse éternelle, le tout avec beaucoup d’humour.

 

Concert gratuit de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse

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Comme chaque année, Toulouse Métropole offre aux étudiants un concert de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, spécialement pour eux et rien que pour eux !

Ce concert particulier de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse  sera dirigé par le jeune chef et pianiste Lahv Shani.

Au programme, trois œuvres majestueuses : l’ouverture de Candide de Leonard Bernstein, la fameuse Rhapsody in Blue pour piano et orchestre de George Gershwin et la puissante Symphonie n°5 en ré mineur op. 47 de Dimitri Chostakovitch.

 

Les invitations sont à retirer au Pôle Culture (1er étage du Forum Louis Lareng - Université Toulouse III - Paul Sabatier), à partir du 3 octobre, sur présentation de la carte d’étudiant.


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Ce concert est exclusivement réservé aux étudiants.
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Renseignements :  05 61 55 62 63 - culture@adm.ups-tlse.fr
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Le virus Zika retrouvé à l'intérieur des spermatozoïdes

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Dans cette lettre, les scientifiques rapportent le cas d’un homme de 32 ans de retour de Guyane française avec des symptômes évocateurs d’une infection par le virus Zika : fièvre modérée, éruption cutanée, douleurs musculaires et articulaires. Le virus Zika a été détecté dans le plasma et l’urine du patient 2 jours après le début de ces signes. Des échantillons de sperme (11 échantillons), de sang (10) et d’urine (5) ont été prélevés et analysés sur une durée totale de 141 jours.

Après analyse, il s’avère que le virus Zika a été retrouvé dans tous les échantillons jusqu’au 37ème jour. Au-delà, le virus est détecté uniquement dans le sperme où il persiste jusqu’à plus de 130 jours, alors que le patient se porte bien. Ce résultat a été confirmé chez deux autres patients pour lesquels le virus a persisté de 69 à 115 jours dans le sperme. Pour le moment, les facteurs influençant cette variation de durée d’un individu à l’autre sont inconnus. Dès le diagnostic porté, ces patients se sont d’ailleurs vus conseiller d’avoir des rapports sexuels protégés.
 
L’équipe de recherche a ensuite analysé le sperme du patient et a examiné par différentes techniques de microscopie les spermatozoïdes qu’il contient.

"Nous avons détecté la présence du virus Zika à l’intérieur d’environ 3.5% des spermatozoïdes de ce patient"  explique Guillaume Martin-Blondel, chercheur à l’Inserm au Centre de physiopathologie Toulouse Purpan (Inserm/CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier) et médecin dans le service des Maladies Infectieuses et Tropicales du CHU de Toulouse.

Les chercheurs expliquent que pour d’autres virus sexuellement transmissibles, tels que le VIH, le virus reste “collé” à la surface du spermatozoïde. Dans le cadre d’une fécondation in vitro, il est donc possible de « laver » les spermatozoïdes dans le cas de patients infectés par le VIH, alors que ceci semble donc exclu pour les spermatozoïdes issus de patients positifs pour le virus Zika. Il reste cependant à déterminer le caractère « actif » du virus Zika présent dans les spermatozoïdes, ainsi que la capacité de ces spermatozoïdes à transmettre l’infection (le virus étant présent aussi en dehors des spermatozoïdes dans le liquide séminal).
 
En conclusion, l’analyse de ce cas a des répercussions importantes pour la prévention de la transmission sexuelle de ce virus, dont les modalités restent aujourd’hui inconnues. Ces observations soulèvent par ailleurs de nombreuses interrogations sur la nécessité d’inclure la recherche de virus Zika lors du contrôle des dons de spermatozoïdes dans les centres de fertilité.

Pour lire l'intégralité de cet article, suivez ce lien.

Cours d'options (semaines 38 à 49)

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Les cours d'options du vendredi matin à venir sont prévus de la façon suivante :

 

- graphes en semaines  37, 39, 41, 47, 49
- arithmétique en semaines  38, 40, 42, 46, 48

Inscrits en première année à l’Université Toulouse III – Paul Sabatier : progression de 2,8% par rapport à 2015

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Ils sont cette année 9104 étudiantes et étudiants à être inscrits en premier année, parmi lesquels 5870 ont obtenu leur baccalauréat en juin dernier.

Le nombre d’inscrits est en augmentation, puisque selon les chiffres consolidés de 2015, le nombre d’inscrits s’élevait l’an passé à 8859, dont 5625 nouveaux bacheliers. Comme en 2015, c’est en première année de DUT que le nombre d’étudiant.e.s est le plus élevé (2897) ; ils sont cette année 2762 étudiants à suivre la première année commune aux études de santé PACES, 2717 à avoir opté pour une première année de licence Sciences, Technologies, Santé (STS), tandis que 701 étudiant.e.s sont inscrit.e.s en Licence Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) et  27 en DEUST.

Bienvenue à toutes et à tous et bonne réussite à l’université. 

 

Fête de la Science 2016

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Expositions, rencontres avec des scientifiques, manipulations interactives, ateliers... La semaine sera riche en animations et il y en aura pour tous les goûts!
 
  • Exposition "Voir l'invisible"
Petits et grands pourront découvrir, à travers une exposition inédite, les travaux de recherche du Centre d’Élaboration de Matériaux et d’Études Structurales (CEMES-CNRS).
Les enquêteurs dans l’âme prendront part à un grand jeu immersif où l’analyse d’indices par différentes techniques de microscopie sera une aide précieuse pour résoudre une enquête.
Les bidouilleurs et bidouilleuses s’essayeront à de nombreux ateliers comme la fabrication d’objets avec une imprimante 3D ou la transformation de son Smartphone en microscope.
 

Mais aussi :
 
  • Tour de Science
Une balade à vélo dans les labos ! Le CNRS Midi-Pyrénées propose aux visiteurs du Quai des Savoirs de compléter leur visite jusqu’aux laboratoires qui abritent ces étonnants instruments permettant de « voir l’invisible ».
Pour plus d'information, suivez ce lien.

  • Voir et concevoir l’invisible - Zoom sur le laboratoire CEMES-CNRS
Venez découvrir le Centre d’Élaboration de Matériaux et d’Études Structurales (CEMES) du CNRS. À travers des manips interactives, des explications scientifiques, des anecdotes et des rencontres avec des scientifiques, vous serez invité à plonger au cœur de la matière.
Du 17 septembre au 13 novembre 2016 - Hall des manips - Quai des savoirs

  • Le Petit Microscope Illustré
Regarder les atomes liés les uns aux autres, des molécules tourner ou des cellules en formation, voire même les manipuler, n’est plus aujourd’hui du domaine du rêve grâce aux progrès fascinants de la microscopie !
Découvrez toutes les facettes de la microscopie dans les laboratoires toulousains dans le nouveau Petit Microscope Illustré, co-édité par le CNRS Midi-Pyrénées et la Dépêche du Midi.


La Fête de la Science c'est aussi :

Retrouvez l'ensemble de la programmation en téléchargeant
le programme complet de Haute-Garonne.

Le contrôle continu CC1

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Le contrôle continu CC1 du M1 ESR aura lieu la semaine entre le 4  et le 10 Novembre 2016.
  • Algèbre (4 Novembre)
  • Analyse Fonctionnelle (X Novembre)
  • Géométrie Différentielle (X Novembre) 
  • Probabilité  (X Novembre)
  • Transformé de Fourier (X Novembre) 
Il n'y aura pas de cours la semaine du 7 Novembre (sauf mention contraire de votre enseignant). 


Exposition « Portraits d’une université - Évocation historique de l’université Toulouse III – Paul Sabatier »

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Cette exposition, composée de portraits et de documents d’époque, propose un voyage dans le temps à travers les grandes dates de la formation de l’université et les différents lieux emblématiques ou familiers de la recherche et de la formation. Entre figures inspirantes, pionnières, notables locaux, lieux emblématiques de la ville et dates clés, l’histoire de l’université s’inscrit en filigrane et laisse place à quelques souvenirs du passé.


Le vernissage de l'exposition sera suivi d’un concert classique de l’Enharmonie, à 17h45, dans le grand auditorium rénové.
En savoir plus sur le concert et s'inscrire

Léon Kautz, lauréat d'une bourse ERC Starting Grant

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Après une thèse au Centre de physiopathologie de Toulouse Purpan dans l'équipe d'Hélène Coppin et Marie-Paule Roth, Léon est parti 5 ans et demi à Los Angeles dans le laboratoire de Tomas Ganz à l'Université de Californie.
 
  • La régulation du métabolisme du fer : caractérisation fonctionnelle de l'érythoferrone et applications thérapeutiques

Environ 1/3 de la population mondiale souffre d’anémie consécutive à une carence en fer, une maladie génétique ou une maladie chronique. Outre son rôle essentiel dans de nombreux processus biologiques fondamentaux tels que la synthèse et la réparation de l’ADN, le fer est essentiel au transport de l’oxygène en tant que constituant majeur de l’hémoglobine. Toutefois, le fer en excès est très toxique et provoque l’oxydation des lipides, de l'ADN et des protéines causant des dommages cellulaires irréversibles. Son absorption doit donc être strictement contrôlée. La concentration en fer dans l’organisme est régulée par une hormone produite par le foie : l’hepcidine. L’hepcidine contrôle le flux de fer vers le compartiment sanguin : l’absorption du fer contenu dans le bol alimentaire au niveau de l’intestin, le recyclage du fer des globules rouges en fin de vie, et la mobilisation du fer stocké dans le foie. La perturbation de ce système conduit à un déficit ou un excès de fer avec très souvent des complications cliniques graves. Ces troubles du métabolisme du fer sont fréquents et se caractérisent par des anémies (maladies inflammatoires, cancers, infections…) ou des surcharges en fer (hémochromatose, thalassémie...) délétères pour l’organisme.

La production et la maturation des érythrocytes dans la moelle osseuse mobilisent les deux tiers du fer présent dans l’organisme. En cas de stimulation de l’érythropoïèse lors d’une hémorragie, d’une hémolyse ou toute autre condition déclenchant une érythropoïèse de stress (thalassémies), la synthèse de l'hémoglobine et donc la consommation en fer par la moelle osseuse sont augmentées afin de normaliser rapidement le nombre de globules rouges et la capacité de transport de l'oxygène. Pour faire face à ce besoin accru en fer, la production d’hepcidine diminue de manière à augmenter l'absorption du fer alimentaire au niveau du duodénum et du relargage du fer par les macrophages et les hépatocytes. Le lien entre l’augmentation de l'érythropoïèse, la modulation de la production d’hepcidine et la disponibilité en fer était mal caractérisé. Il était communément admis qu’un facteur inconnu, historiquement désigné sous le nom de « régulateur érythroïde », contrôlait ce processus.
 
  • ERFE : une nouvelle hormone identifiée


Lors de son postdoctorat aux États-Unis, Léon Kautz et ses collaborateurs ont identifié cette molécule, une nouvelle hormone, qu'ils ont appelé érythroferrone ou ERFE. Lors d’un besoin en fer accru pour la production des globules rouges, ERFE est produite dans la moelle osseuse, rejoint la circulation sanguine, et agit sur le foie pour réduire la production d’hepcidine et augmenter l’absorption de fer. ERFE joue un rôle majeur lorsque l’érythropoïèse est stimulée par une anémie consécutive à une hémorragie, une inflammation et lors du paludisme. A l’inverse, dans les anémies héréditaires comme la β-thalassémie, une maladie génétique affectant des millions de personnes dans le monde, une augmentation de la production d’ERFE entraîne une diminution de l’hepcidine et une surcharge en fer particulièrement néfaste pour ces patients. Actuellement, les mécanismes moléculaires par lesquels ERFE agit sur l’hepcidine sont inconnus et leur identification constitue un enjeu majeur en santé publique.

En effet, le potentiel thérapeutique d’ERFE est conséquent. Différentes pathologies pourraient bénéficier d’un traitement visant à stimuler ou inhiber ERFE, comme les surcharges en fer primaires (hémochromatoses), secondaires à une anémie (thalassémies), et les anémies inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde, maladies chroniques de l’intestin, affections rénale chronique, infections, cancer…). Ces formes d’anémies touchent plusieurs centaines de millions de personnes mais paradoxalement les traitements actuels sont peu efficaces et très contraignants pour les patients.

Le projet que Léon Kautz&co développe au sein de l’Institut de Recherche en Santé Digestive (IRSD), vise donc à évaluer le potentiel thérapeutique d’ERFE, à identifier son mode d’action mais aussi sa contribution dans différentes pathologies humaines.

La réalisation de ce projet conduira au développement de nouvelles stratégies thérapeutiques pour le traitement des anémies et des surcharges en fer.

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L'impuissance alimentaire des abeilles

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La question de pourquoi les animaux acceptent parfois, de façon surprenante, d’ingérer des substances toxiques qui peuvent affecter dramatiquement leur survie est extrêmement importante pour comprendre certains aspects de la biologie de la nutrition qui pourraient paraitre incompréhensibles à simple vue. Cette question devient encore plus importante dans le cas de l’abeille domestique, un insecte qui souffre des modifications substantielles de son environnement à cause des pratiques agricoles humaines et qui fait face à une mortalité massive au niveau mondial.


L’abeille domestique est un insecte pollinisateur dont l’activité de butinage a une importance économique fondamentale pour l’homme. En France, environ 70 % des espèces de plantes recensées, sauvages et cultivées, sont pollinisées par les insectes pollinisateurs et certaines plantes en dépendent totalement. Or, depuis un certain temps, les populations d’abeilles sont en déclin dans le monde entier. Plusieurs raisons ont été avancées pour expliquer la perte massive de colonies d’abeilles, y compris des maladies, des pathogènes, des parasites, de nouveaux prédateurs, les pesticides et le changement climatique. Cependant, la question de savoir comment l’alimentation des abeilles est affectée par différents niveaux de stress et de disponibilité de nourriture, a été beaucoup moins examinée.


Il est généralement admis que des animaux dont le budget énergétique est déficitaire (c’est-à-dire, affamés) montrent des prédispositions à ingérer des substances qui normalement leur sont aversives. Ainsi, les abeilles d’une colonie affamée prendraient éventuellement le risque d’ingérer des substances toxiques. Une autre possibilité, beaucoup moins étudiée, est le fait que la consommation de telles substances puisse surgir de l’absence de choix et du stress environnant qui détermineraient un état « d’impuissance alimentaire ». Dans une telle situation, les abeilles se nourriraient de substances toxiques lorsqu’elles réalisent que ce choix est inévitable.

Gabriela de Brito Sanchez et ses collaborateurs du Centre de Recherches sur la Cognition Animale à Toulouse, ont confronté ces deux hypothèses (budget énergétique vs. impuissance alimentaire) dans le cas du comportement alimentaire de l’abeille domestique. Les chercheurs ont ainsi déterminé si l’acceptation de substances aversives et toxiques s’explique par l’état de satiété des abeilles (rassasiées ou affamées) ou par la possibilité qui leur est laissée de rejeter ou non la nourriture désagréable.

L’équipe toulousaine a montré que les abeilles confrontées à un choix entre une solution sucrée pure et le mélange de cette même solution avec une substance aversive (amère ou salée), ont toujours préféré la solution sucrée pure exclusivement, indépendamment de leur budget énergétique. Cependant le fait de leur supprimer la possibilité de choisir change leurs décisions dramatiquement : quand elles sont confrontées à une seule option alimentaire elles finissent par manger des mélanges qu’auparavant elles avaient rejeté de façon systématique, et ce indépendamment de leur budget énergétique. La consommation de ces substances devient encore plus importante si en plus de leur ôter la possibilité de choisir, on les stresse en les enfermant avec la nourriture.


Ces résultats montrent ainsi que quand les abeilles n’ont pas le choix, et qu’en plus elles sont soumises à des situations stressantes, elles abandonnent leurs préférences alimentaires originelles et finissent par consommer ce qui se trouve à leur portée, voire des nourritures qu’elles rejetteraient dans des conditions normales. L’équipe de Gabriela de Brito Sanchez interprète ce comportement comme un cas « d’impuissance alimentaire » dans lequel les abeilles sont amenées à consommer des substances aversives quand il n’y a pas d’autre choix possible.

Ces résultats ont un impact fondamental dans le contexte des pertes massives de colonies d’abeilles au niveau mondial. Ils pourraient indiquer que des pratiques agricoles récurrentes, combinant monocultures (c’est-à-dire, sans choix alimentaire) et traitement avec des substances toxiques, seraient susceptibles d’avoir comme conséquence indésirable une acceptation du choix par les abeilles de nectars toxiques, ce qui pourrait affecter leur survie et celle de leurs colonies.
 
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Sur les cassures de l’ADN induites par les traitements anticancéreux, tous les Ku ne sont pas permis !

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La Jonction d’Extrémités Non Homologue (JENH) est une voie très efficace de réparation des cassures de l’ADN ; elle consiste à recoller ensemble les deux extrémités de la cassure. Pour ce faire, une protéine très abondante, en forme d’anneau, la protéine Ku (prononcer Kou !), détecte et recouvre très rapidement chacune des extrémités de la cassure, puis sert de point d’attache pour les autres protéines de cette voie de réparation.


Parmi les traitements anticancéreux, la camptothécine et ses dérivés, conduisent à des cassures de l’ADN particulières qui n’ont qu’une seule extrémité. En absence d’une seconde extrémité, le recollage par JENH n’est pas possible et les cassures d’ADN générées par la camptothécine doivent donc être réparées par une autre voie, la Recombinaison Homologue. Les chercheurs de l’équipe de Patrick Calsou à l’Institut de Pharmacologie et de Biologie Structurale montrent que les cassures à une seule extrémité, induites par la camptothécine, bien que non réparées par JENH, sont tout de même reconnues initialement par la protéine Ku.Ces travaux ont également établi que d’autres protéines qui coupent l’ADN, des nucléases, enlèvent par la suite la protéine Ku de ces cassures. Ces protéines fonctionnent de façon coordonnée en découpant l’extrémité d’ADN portant Ku, tout en modifiant cette extrémité pour empêcher Ku de s’y refixer. Ce mécanisme est contrôlé par la protéine kinase ATM qui active une de ces nucléases par phosphorylation. Enfin, ces travaux montrent que lorsque ce mécanisme est inhibé, la persistance de Ku bloque l’assemblage des protéines de réparation par Recombinaison Homologue ce qui, en absence de réparation adéquate des cassures, conduit à la mort cellulaire.

Ces travaux de caractérisation des processus fondamentaux de réparation des cassures de l’ADN conduisent à la mise en évidence de mécanismes complexes et essentiels à la survie cellulaire en présence de certains agents anticancéreux. Ils ont également livré plusieurs cibles thérapeutiques potentielles, comme la kinase ATM, pour lesquelles l’équipe de Patrick Calsou recherche actuellement de nouveaux inhibiteurs dont l’utilisation thérapeutique pourra être testée.

Ces travaux ont été réalisés en collaboration avec l’équipe de Steve Jackson du Wellcome Trust and Cancer Research UK au Gurdon Institute à Cambridge (G-B).
 
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16e édition du festival Scientilivre

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En plus d'un espace librairie animé par les librairies toulousaines  Ombres Blanches et Terres de Légendes, vous pourrez profiter de :
 
  • 50 ateliers pour découvrir les sciences autrement
  • 4 pôles propices à la découverte et l'expérimentation
  • de 40 auteurs scientifiques allant de la vulgarisation au roman de science-fiction

Pour sa 16e édition, le festival aura l’honneur de recevoir comme parrains les trois spéléologues à l'origine de la découverte de la célèbre grotte Chauvet (Pont d’arc) : Jean Marie Chauvet, Eliette Brunel et Christian Hillaire. Rappelons qu’il s’agit d’une découverte majeure pour l’histoire puisqu’il s’agit de la grotte ornée la plus ancienne de la planète (36 000 ans).
 Les trois spéléologues reviendront sur leur découverte et ses apports pour la reconstitution de notre histoire.

Scientilivre mettra notamment à l’honneur, les origines de l'univers, l’archéologie sous toutes ses formes ainsi que des notions scientifiques peu connues par le grand public (mais pourtant fondamentales pour la recherche et l’histoire) : la dendrochronologie (techniques de datations à partir du bois) ou encore la tribologie (science du frottement des matériaux).

Plusieurs structures culturelles et musées provenant de la région mais aussi de toute la France se retrouveront à Scientilivre pour célébrer la connaissance autour d’ateliers originaux et ludiques.
Pour télécharger le programme, suivez ce lien.

Fête de la science : quand les laboratoires ouvrent leurs portes... au grand public

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  • OMP - Observatoire Midi-Pyrénées
Portes ouvertes Observatoire Midi-Pyrénées
Dans le cadre de la Journée portes ouvertes du Campus aérospatial de Rangueil (ENAC, ISAE-SUPAERO, ONERA, LAAS-CNRS, IRAP et IRT).
L'ensemble des laboratoires de l'OMP : l'IRAP, le CESBIO, le LEGOS, le laboratoire d'Aérologie, le GET et EcoLab accueilleront le grand public dans les locaux de l'IRAP.
Samedi 15 octobre de 10h à 18h
 
Faites de la science avec des fluides !
Visites de laboratoires, démonstration d'expériences scientifiques, échanges avec les chercheurs, ingénieurs et techniciens, visite de la soufflerie.
Dimanche 16 octobre de 10h00 à 17h30
 
  • LAAS-CNRS - Laboratoire d'Analyse et d'Architecture des Systèmes
Entrez en intelligance avec les systèmes !
Le LAAS-CNRS ouvre ses portes, une occasion unique pour découvrir le monde de la recherche scientifique, voir des démonstrations, rencontrer des chercheurs, ingénieurs et techniciens du laboratoire.
Samedi 15 octobre de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30
 
  • LCC-CNRS - Laboratoire de Chimie de Coordination
Des molécules : les concevoir, les voir et les utiliser
Lors de ces journées portes ouvertes du LCC le public pourra découvrir comment et pourquoi sont conçues des molécules mais également comment elles sont analysées.
Samedi 15 octobre à partir de 10h avec un café scientifique de 17h à 18h
 
  • LNCMI - Laboratoire National des Champs Magnétiques Intenses
Des champs magnétiques vraiment intenses
Les portes ouvertes s'articulent autour de la visite des installations du laboratoire : des aimants uniques au monde, un générateur composé de centaines de condensateurs et de 5 ateliers de démonstrations expérimentales : magnétisme, anneau sauteur, transitions de phase, optique et lasers et supraconductivité.
Samedi 15 octobre de 14h à 18h

Mais aussi journée portes ouvertes à L'Ecole Nationale de l'Aviation Civile (ENAC) et à l'Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace (ISAE-SUPAERO) le samedi 15 octobre.

Pour plus d'informations, télécharger le programme détaillé en suivant ce lien.

Fête de la science : quand les laboratoires ouvrent leurs portes... aux scolaires

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  • CBI - Centre de Biologie Intégrative de Toulouse
Conférences et ateliers pratiques
Cette journée de visites organisée par les 5 laboratoires du centre de Biologie Intégrative de Toulouse comportera conférences et ateliers pratiques : ateliers de microscopie (bactéries, levures...), techniques autour de l'ADN, du gène à la fonction de la protéine dans différents organismes modèles, initiation à la microbiologie, comportement animal.
Vendredi 14 octobre - Pour lycéens de 1ère et terminale
 
  • IRSAMC - Institut de Recherche sur les Systèmes Atomiques et M
Visite d'ateliers autour de la physique er de la chimie à travers des exposés et expériences interactives.
Jeudi 13 et vendredi 14 octobre - Pour collégiens à partir de la 3ème et lycéens
 
  • LAAS-CNRS - Laboratoire d'Analyse et d'Architecture des Systèmes
Entrez en intelligance avec les systèmes !
C'est l'opportunité de découvrir nos microscopes de pointe, visiter notre salle blanche, le bâtiment instrumenté et économe en énergie du projet Adream - unique en Europe, d'interagir avec des robots...
Jeudi 13 octobre - Pour lycéens
 
  • LCC-CNRS - Laboratoire de Chimie de Coordination en partenariat avec Chimie et Société Midi-Pyrénées et le Club Jeunes de la Société Chimique de France Midi-Pyrénées
Des molécules : les concevoir, les voir et les utiliser
Les élèves pourront découvrir ce laboratoire à travers trois zones : les laboratoires, le hall et les services d'analyse
Vendredi 14 octobre - Pour collégiens à partir de la 4ème et lycéens
 
  • LNCMI - Laboratoire National des Champs Magnétiques Intenses
Des champs magnétiques vraiment intenses
Nous proposons d'une part une visite des installations uniques du laboratoire et un ensemble d'expériences de démonstration permettant d'aborder les différentes thématiques du laboratoire : optique et lasers, transitions de phases, magnétisme et induction, supraconductivité.
Vendredi 14 octobre - Pour collégiens et lycéens


Mais aussi :
 
  • L'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Toulouse Midi-Pyrénées
Dans le cadre des 70 ans de l'institut et des 25 ans de la Fête de la Science, l'INRA Toulouse Midi-Pyrénées propose aux élèves de découvrir ses laboratoires de recherche.
Au programme : extraction d'huile de tournesol, jeux de société sur les recherches de l'INRA, visites de laboratoires et de plateformes technologiques, découverte des métiers de la recherche...
Techniciens, ingénieurs, doctorants et chercheurs du centre accueillent les scolaires pour leur faire découvrir la diversité de leurs travaux de recherche et partager leur passion de la science.
Ils pourront ainsi observer, écouter, découvrir, manipuler, visiter et voir ce à quoi peut ressembler un laboratoire de recherche.
 
  • L'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm)
Des chercheurs, ingénieurs, techniciens accueillent durant 2 heures des élèves, de la 3è à la Terminale, leur expliquant les axes de recherche menés dans les laboratoires labellisés par l'Inserm et leur font visiter les laboratoires pour mieux comprendre la démarche scientifique.
 
  • L'université Toulouse Jean Jaurès 
Visite guidée de la Maison Intelligente de Blagnac
L'archéozoologie ou l'homme et l'animal
La sociologie et les faits d'actualité
 
Pour plus d'informations, télécharger le programme détaillé en suivant ce lien.

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