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Channel: Université Toulouse III - Paul Sabatier
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Séminaire "Les politiques identitaires entre le local et le global : la mobilisation transgenre aux îles Tsonga (Pacifique sud)"

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In recent decades, Euro-American NGOs concerned with human rights, particularly gendered and sexual, have operationalized in the Global South a liberatory politics predicated on the conversion of same-sex practices into identities that are legible through Western eyes. Joseph Massad has provocatively argued that, far from freeing anyone, this politics has authorized new local forms of structural repression.

In Tonga, all social, personal, and sexual projects are deployed in the context of a "bifocality" associated with the profound instability of the local that diasporic dispersal has engendered since the 1960s. All actions are backgrounded by realms of reality of differing scale, which agents constantly negotiate intersubjectively. The transgender are particularly attuned to this bifocality, through which they contest local moralities by claiming that their practices should be evaluated against certain aspects of a cosmopolitan context associated with NGO discourses of HIV prevention. While the privileged are particularly adept at appropriating this discourse, it has also opened up new forms of experience for the less privileged, affecting sexual, personal, and social subjectivities.

Yet bifocality has also introduced Pentecostal and Mormon moralities that are equally cosmopolitan and liberatory, but lead to radically divergent solutions. Transgender identities in Tonga are being transformed by global discourses, including HIV prevention efforts and new forms of Christianity. All discourses are liberatory and embed transgender identities in global flows of morality, but they have radically different consequences. The transnational circulation of discourse is constituted by a complex array of positions and agents that complicate what is local, what is global, and everything else in between, and requires a much more subtle understanding of these dynamics that Massad offers.

Séminaire en français.

Les Cafés de l'IMT - Les difficultés de la prévision météorologique

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Pour clore la saison, c'est une séance assez exceptionnelle qui nous attend car après avoir annoncé la pluie et le beau temps sur Radio France pendant de nombreuses années, le météorologue Joël Collado nous fait le plaisir de venir aux cafés de l'IMT pour un exposé sur les difficultés de la prévision météorologique.


Consultez le site web des Cafés de l'IMT.

Organisateurs: Marie-Laure Ausset&Sébastien Déjean

Journées d'étude "Education, sports and gender issues"

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"Sport and masculinities : how to think masculinities in the sports worl today ?" - 28 juin

De 9h à 12h :
  • Matthew Atencio, California State University East Bay, « Urban masculinities in the fields of traditional and lifestyle sports ».
  • Besnier Niko, Université d’Amsterdam, « Masculinities in a Global Sporting Environment ».
 
De 14h à 16h :
  • Mark Hann, Sporting Bodies, Université d’Amsterdam, « Football, Wrestling and Migration in Senegal ».
  • Daniel Guinness, Université d’Amsterdam, « Club Argentina : Class and gender in a globalized world »

"Teaching physical education and sociological perspectives" - 29 juin

De 9h à 12h
  • Matthew Atencio, California State University East Bay.
  • Honorata Jakubowska, Institute of Sociology, Adam Mickiewicz University.

Entrée libre
Pour tous renseignements, s'adresse à
Christine Mennesson

Nanoparticules de carbone : une meilleure évaluation de leur toxicité

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La concentration surfacique est le paramètre suggéré à prendre en compte désormais. Allant plus loin, les scientifiques ont mis en évidence pour la première fois la possibilité de prédire à partir de quelle concentration surfacique les nanoparticules carbonées provoquent un effet biologique. Reste à démontrer si ces résultats sont généralisables à d’autres types de nanoparticules.
 
Menée par une collaboration entre chimistes et écotoxicologues principalement du CNRS et de l’Université Toulouse III - Paul Sabatier, cette étude a été effectuée dans le cadre du  « Flagship graphène », l’un des projets phare européens de recherche.

Pour lire l'intégralité de cet article, suivez ce lien.

Cerveau et apprentissages...

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"Si vous souhaitez en savoir plus sur les secrets du cerveau, cette journée de sensibilisation consacrée aux avancées en neuro-éducation est faite pour vous !

Eric Gaspar présentera de manière participative et accessible à tous, les avancées scientifiques actuelles en neuro-éducation..."

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Séminaire exceptionnel de l'OMP : Du Soleil aux Neutrinos

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Avec une masse 330 000 fois supérieure à celle de la Terre et une température en surface d’environ 6000°C, le Soleil est une étoile assez banale. Cependant, sa très petite distance par rapport à la Terre en comparaison des autres étoiles, fait du Soleil un objet d’étude unique pour les physiciens et astrophysiciens.

Durant cette conférence nous étudierons le Soleil comme une source de neutrinos : 1038 neutrinos (100 milliards de milliards de milliards de milliards !) sont ainsi produits chaque seconde par ce fantastique réacteur de fusion nucléaire. L’étude de ces neutrinos a permis aux physiciens, non seulement de mieux comprendre le fonctionnement de notre étoile mais aussi et surtout de contraindre les modèles de physique des particules à travers les oscillations de neutrinos.

Cette extraordinaire synergie entre le très grand et le très petit a été notamment récompensée par le prix Nobel de physique en 2015.

Pour plus d'information, suivez
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Certificats d'Etudes Supérieures 2016-2017

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LISTE ET ORGANISATION DES CES 2016/2017

FICHES DE CANDIDATURES

DATES IMPORTANTES !
Date limite de dépôt de candidatures : Vendredi 30 septembre 2016
Examen des candidatures : Vendredi 21 octobre 2016
Réponses aux candidats : avant le 31 octobre 2016
Inscriptions administratives : du 02 au 18 novembre 2016
Début des cours : 21 novembre 2016

Séminaire externe de l'ITAV "Primary transcripts of microRNAs encode regulatory peptides"

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MicroRNAs (miRNAs) are small regulatory RNA molecules that inhibit expression of specific target genes by binding to and cleaving their messenger RNAs or otherwise inhibiting their translation into proteins. miRNAs are transcribed as much larger primary transcripts (pri-miRNAs), the function of which is not fully understood. We have shown that plant pri-miRNAs contain short ORFs that encode miPEPs, which are regulatory peptides. These peptides enhance the accumulation of their corresponding mature miRNAs, resulting in downregulation of their target genes. The mechanism of miPEP action involves increasing transcription of the pri-miRNA. Synthetic peptides applied to plants specifically trigger the accumulation of their corresponding miRNA, leading to developmental phenotypes, suggesting these peptides might find agronomical applications.

Contact: Béatrice MESTRE-VOEGTLE
Pour plus d'information, suivez ce lien.


Avec la génomique, la pollinisation dévoile ses réseaux

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C’est ce que démontrent les travaux d’une équipe de chercheurs du Laboratoire Évolution et Diversité Biologique de Toulouse (EDB – CNRS / Université Toulouse III-Paul Sabatier / ENFA) et du laboratoire d’Ecologie Alpine de Grenoble (LECA - CNRS / Université Joseph Fourier Grenoble / Université de Savoie) dans un article paru dans la revue Scientific Reports. Non seulement ces nouvelles méthodes permettent d’identifier les espèces de plantes visitées grâce à leurs grains de pollen présents sur le corps des insectes, mais également de connaitre dans une certaine mesure leur abondance. Ces informations indispensables permettront de mieux caractériser et quantifier les interactions dans les réseaux de pollinisation, ce qui est difficile, voire impossible à réaliser avec les méthodes  conventionnelles.

Les interactions plantes-pollinisateurs assurent la reproduction d’une majorité de plantes, et donc la pérennité des biomes, mais également la survie d’une multitude d’espèces animales, et tout particulièrement d’insectes. En effet, la pollinisation par les animaux est l’un des plus beaux exemples de mutualisme : les animaux sont nourris par les plantes qu’ils aident en contrepartie à se reproduire. Derrière cette réalité se cachent une variété de situations et une extrême complexité ! En premier lieu, il faut différencier les termes de visiteurs et pollinisateurs.

En effet, certains insectes visiteurs déposent peu ou pas de pollen sur le stigmate d’une fleur ou déposent du « mauvais » pollen provenant d’une autre espèce végétale. Ainsi, de mutualiste, l’interaction peut devenir parasite. De plus, si les plantes s’entre-aident souvent pour attirer les pollinisateurs dans la communauté, elles sont parfois en compétition pour leur service. Or, l’observation des visites des insectes aux fleurs, méthode de loin la plus utilisée pour décrire les réseaux, ne prend pas en compte cette diversité d’interactions. Par ailleurs, nombre d’insectes ne sont pas identifiables in situ. Enfin, il est impossible de connaitre leur comportement individuel. Une méthode beaucoup plus précise consiste à identifier morphologiquement et dénombrer les grains de pollen sur le corps des insectes et sur les stigmates. Mais surgissent d’autres difficultés comme le temps d’analyse, qui est très long et l’impossibilité de différencier à l’espèce les pollens de certaines plantes.

Dans cette étude, les chercheurs ont utilisé les méthodes de métabarcoding pour identifier et, pour la première fois à leur connaissance, quantifier les pollens sur le corps des insectes. L’analyse des charges polliniques de plusieurs centaines d’insectes capturés dans les Pyrénées révèle 2.5 fois plus d’espèces de plantes impliquées dans les interactions que la méthode conventionnelle d’observation des visites. De plus, ces méthodes rendent relativement bien compte de l’abondance de la charge pollinique des insectes et du nombre de visites reçues par une plante.

Les résultats de cette étude démontrent que la génomique environnementale est un moyen plus efficace et plus rapide que les méthodes conventionnelles pour détecter et, dans une certaine mesure, quantifier les interactions dans les réseaux de pollinisation.
A terme, cette méthodologie permettra de beaucoup mieux décrire les réseaux de pollinisation, de prendre en compte les différentes facettes des interactions, ceci dans un plus grand nombre d’habitats et au cours du temps. Elle permettra aussi de caractériser les interactions entre les espèces de plantes qui se font via les pollinisateurs et ainsi, de mieux comprendre la structure et le fonctionnement des réseaux de pollinisation ainsi que les processus écologiques et évolutifs sous-jacents.

Dans un contexte de changements globaux, ces descriptions sont indispensables pour évaluer la capacité des écosystèmes à répondre au déclin parallèle des plantes et des pollinisateurs.

Pour lire l'intégralité de cet article, suivez ce lien.

Des sécheresses en 2015, qu'en est-il de 2016 ?

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En comparant ces produits à des séries temporelles, ils calculent un indice de sécheresse (Al Bitar et al. 2013). Ces produits sont intégrés au CATDS (Centre Aval de Traitement des données SMOS) (CNES-Ifremer) comme des produits de niveau 4 pour la mission SMOS. La carte globale ci-dessous montre l’humidité en zone racinaire pour novembre 2015 et les cartes régionales montrent l’indice de sécheresse  sur plusieurs zones (Californie, Etats-Unis - septembre 2015, Inde - oct 2015, Australie – juin 2015, Afrique du sud – nov 2015, Brésil - mai 2015)  à des dates où une forte sécheresse a été observée.
 

Carte globale : humidité en zone racinaire (Novembre 2015)
Cartes régionales : indices de sécheresse

 
Le début de l’année 2016 est également très sec à l’échelle globale. Plusieurs sécheresses, aux impacts importants, sont en cours (Afrique, Canada). La sécheresse au Canada a été un des déclencheurs d’un gigantesque incendie (plus de 5000km2 au 23 mai). Cette sécheresse était visible sur l’indice de sécheresse SMOS au début du mois de mai comme le montre la carte ci-dessous qui a fait l’objet d’un bulletin par l’ESA.


La carte montre également que la côte Est des Etats-Unis pourrait être touchée prochainement une sécheresse agricole.
Ce travail montre l’intérêt de l’humidité du sol comme un indicateur dans un système d’alerte précoce pour les sécheresses agricoles dans un contexte de possible intensification des évènements extrêmes (crise climatique/effet El Niño) qui pourrait affecter la sécurité alimentaire.

Pour lire l'intégralité de cet article et l'ensemble de la dernière lettre d'information du CESBIO, suivez
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Magazine Exploreur n°4 : Viellir sans être vieux

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Au sommaire

Impact : Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaques... S’unir pour vaincre

Décryptage :
    •    Les stations touristiques face à leur destin
    •    La vie sur Terre a défié le vent solaire
    •    Vers le bioéthanol 2.0
    •    Les écrevisses invasives déstabilisent les lacs

Dossier : Vieillir sans être vieux
    •    Le nouveau visage des « seniors »
    •    La prévention, clé du « bien-vieillir »
    •    Retarder le vieillissement, repenser le temps
    •    Assistance aux personnes : du robot autonome au robot social
    •    Personnes âgées : quels droits, quelles libertés ?
 
Docteur, docteure :
    •    Maëlys Bouttes
    •    Ahmet Lale

Sans frontière : Un savoir-faire franco-québécois pour les plasmas

Intelligence collective : Dans l’intimité des matériaux

Esprit libre : Emmanuelle Rial-Sebbag, exploratrice en bioéthique

Valeurs ajoutées : Des prothèses pour mieux comprendre

Portrait :Éric Crubézy, la passion de la diversité humaine

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Lauréats concours photos relations internationales

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Le concours photo 2016 du Centre des Relations Internationales et de Langues de l'IUT, organisé à l'ocassion du départ en mobilté des étudiants de l'IUT cette année met à l'honneur :

"Achat de livres anciens par un inconnu au Guildhall Marquet Square de Cambridge, Angleterre"

 "Un pinceau et de l'eau pour transmettre un message éphémère à l'attention de badauds vagabondant dans les parcs Chinois."

Entrepreneuriat Etudiant : Apprendre pour entreprendre ; Entreprendre pour apprendre

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Programme
  • 9h30-12h30 : Soutenance des "étudiants-entrepreneurs" (amphi Concorde - bâtiment U4)
    • 9h30 : Stéphany Bernede "Eveil et Rêves" (IUT GEA Ponsan)
    • 10h15 : Gaspard Courant "Yaasorganic" (IUT MMI Castres)
    • 11h : Sandra Carrere : "Sandracarrere" (IUT GEA Ponsan)
    • 11h 45 : Francois Jardin "Le coq s’habille" (IUT TC Tarbes)

  • 12h30-14h : Buffet

  • 14h00-16h00 : Rencontre et échanges avec les futurs "étudiants-entrepreneurs" (salle 200 - bâtiment U4)
L’après-midi sera consacré à l’accueil des candidats au statut national étudiant-entrepreneur. Ils pourront rencontrer "d’anciens" étudiants-entrepreneurs ainsi que l’équipe d’animation du dispositif.
 


La nuit de l'agro-écologie, le 23 juin, à l'université

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Dans le cadre du projet de vergers et jardins agro-écologiques sur le campus de Toulouse Rangueil, l’université Toulouse III - Paul Sabatier organise, en partenariat avec le Jardin botanique Henri Gaussen, l’association Veracruz et le Crous, une soirée débat sur l’agro-écologie, le 23 juin à l'université.


Programme :
 
  • 18h-20h : Projection du film « Demain », de Mélanie Laurent et Cyril Dion ;
  • 20h-21h30 - Débat
    • Qu'est-ce que l'agroécologie ?, avec la participation de Laurent Hazard, chercheur, et Véronique Garandel, documentaliste, INRA, UMR AGIR ;
    • Pourquoi et comment être agriculteur en agroécologie ?, témoignage de Frédéric Robert, agriculteur,  grandes cultures ;
  • 21h- 22h : Echanges avec la salle.

Entrée gratuite mais inscription obligatoire : jardinsagroecologiques@univ-tlse3.fr


Restauration rapide CrousTruck sur place de 19h30 à 22h30.



En savoir plus sur la nuit de l'agro-écologie
 

Un nouveau pas vers la compréhension de la supraconductivité à haute température dans les oxydes de cuivre

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Découverte il y a trente ans, la supraconductivité à haute température, c’est-à-dire à des températures supérieures à la température de l’azote liquide (77 K, soit -196 °C), reste largement incomprise. Un élément clef dans l’apparition de ce phénomène est l’évolution de la structure électronique en fonction de la température et du taux de dopage des matériaux en question. Jusqu’à présent, l’apparition de la supraconductivité interdisait aux expérimentateurs toute investigation dans ce domaine en masquant les détails des propriétés des électrons. Grâce à un nouveau dispositif expérimental produisant un champ magnétique de 90 teslas (bien plus important que lors des études précédentes), des physiciens du LNCMI (CNRS/INSA Toulouse/Univ. Toulouse 3/Univ. Grenoble Alpes) et de l’Université de Sherbrooke (Canada) ont supprimé la supraconductivité à basse température dans le cuprate supraconducteur YBaCuO et ont ainsi mesuré l’évolution du nombre de porteurs de charge en fonction de la température et du taux de dopage. Ils ont mis en évidence un changement radical de la densité électronique associé à l’apparition d’un comportement appelé pseudogap. Ce nouveau fait majeur sur le pseudogap laisse penser qu’une compréhension microscopique de ce phénomène pourrait permettre d’élucider le comportement énigmatique des électrons dans les cuprates supraconducteurs. Ce travail est publié dans la revue Nature.

Les physiciens ont mesuré la dépendance en température de l’effet Hall jusqu’à 90 teslas dans plusieurs échantillons de YBaCuO, couvrant une gamme de dopage entre 0.16 et 0.205. Ces estimations consistent à mesurer une tension transverse à un courant électrique en présence d’un champ magnétique. Près du zéro absolu, elles permettent de déduire directement le nombre de porteurs de charge. Ces mesures représentent un véritable tour de force car la tension Hall, de l’ordre de quelques microvolts, est très difficile à mesurer dans ces conditions extrêmes de champ magnétique. Le LNCMI-Toulouse est un laboratoire unique dans lequel de telles mesures peuvent être réalisées. Celles ci ont permis de dissocier l’impact relatif de divers phénomènes en fonction du taux de dopage, dont les ondes de densité de charge et le « pseudogap ». Ce dernier phénomène constitue une énigme depuis plus de 20 ans et pourrait bien être à l’origine de la supraconductivité à haute température. Cette étude combinée à des résultats antérieurs montre que dans la gamme de dopage entre 0.08 et 0.16, l’effet Hall est négatif, ce qui est une signature directe des ondes de charge. En revanche, pour des dopages supérieurs à 0.16, c’est la phase pseudogap qui domine et il est possible de l’étudier directement. En dessous de 0.19 – taux de dopage précis où la phase pseudogap apparait – les chercheurs ont montré que le nombre de porteurs diminue de manière très importante, ce qui se traduit expérimentalement par une augmentation d’un facteur 6 de la résistance de Hall.
 
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Amélioration de la prévision des épisodes de poussières sahariennes

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Les poussières sahariennes ont une influence importante sur le climat en absorbant et réfléchissant une partie du rayonnement solaire, en altérant la formation des nuages, en dégradant la qualité de l’air ou encore en fertilisant les océans. La campagne internationale FENNEC a été réalisée en juin 2011 sur le Sahara à l’aide de deux avions de recherche et de moyens de mesure déployés au sol, pendant des épisodes d’émissions et de transport de poussières désertiques. Elle a permis d’obtenir une des plus importantes bases de données disponibles à ce jour sur les poussières sahariennes.

Au cours de la campagne FENNEC, 4 prévisions quotidiennes de poussières ont été produites spécifiquement pour aider à guider les avions. Deux prévisions ont été faites avec les modèles ALADIN et Méso-NH à basse résolution spatiale, avec une taille relativement grossière de leur maille horizontale (respectivement 24 et 20 km). À ces basses résolutions, un orage est typiquement un processus d’échelle sous maille qui nécessite une paramétrisation. Les deux autres prévisions ont été réalisées avec les modèles AROME et Méso-NH à plus haute résolution spatiale, avec une maille horizontale de 5 km. À cette résolution, aucune paramétrisation n’a été utilisée pour les orages qui sont représentés de manière explicite.

Les observations de la campagne FENNEC ont permis de réaliser la première inter-comparaison de modèles de poussières au-dessus du Sahara. Grâce au lidar embarqué sur le Falcon 20 de SAFIRE (Service des avions français instrumentés pour la recherche en environnement), la prévision de la distribution verticale des aérosols désertiques a pu être évaluée. Une diminution très forte de la concentration des poussières avec l’altitude a été observée lors de plusieurs vols du Falcon 20. Les modèles à haute résolution représentent ces épisodes de manière réaliste tandis que les modèles à basse résolution sous-estiment ces grandes concentrations d’aérosols proches de la surface et par conséquent leur épaisseur optique. Cette sous-estimation peut atteindre 60 %.

La raison principale des différences entre les deux types de modèles réside dans une représentation plus précise des rafales de vent en cas d’orage par les modèles à haute résolution. Ces rafales de vent à la surface ont une forte efficacité pour mettre en suspension les poussières désertiques. Au pied des montagnes du Niger et du Mali où les orages ont été fréquents en juin 2011, ces rafales sont les principales responsables des émissions des poussières. Ce processus bien représenté dans les modèles de prévision à haute résolution (5 km) fait que la prévision des poussières est améliorée.

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Remise des certificats informatique et internet C2i

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Certificat du Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MENESR), le certificat informatique et internet, est délivré par des établissements d’enseignement supérieur et s’inscrit dans le cadre européen des certifications.

Le contenu de ce certificat est décliné en 2 niveaux, le niveau 1 étant des compétences de base utiles à tout étudiants et citoyen, et 6 spécialités professionnelles :
  • Enseignant
  • Métiers du droit
  • Métiers de la santé
  • Métiers de l’environnement et de l’aménagement durables
  • Métiers de l’ingénieur
  • Fonctions d’organisation et de communication
     
Au sein du dispositif Rosace de l’université, un focus particulier est mis sur les C2i niveaux 2 spécialités Métiers de l’ingénieur et Fonctions d’organisation et de communication, proposés dans le parcours doctorat. L’obtention de la certification résulte d’une démarche volontaire des doctorants et docteurs en vue de faire reconnaitre l’acquisition de toutes ces compétences selon des modalités définies nationalement. Le certificat constitue en soi une plus-value, en France et en Europe, dans une démarche d’insertion professionnelle.

Le dispositif Rosace en quelques chiffres :
  • Equipe d’environ 40 personnes composée d’enseignants-chercheurs, chercheurs, de doctorants, experts du monde professionnel
  • 34 formations dont 2 certifications ministérielles
  • 500 doctorants et docteurs formés par an en moyenne
  • 84 partenaires privé / public
  • partenariat avec 18 pays
     
Contact : Bruno Roussel

Toucher, entendre, sentir, goûter... pour voir

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Les enfants déficients visuels perçoivent très souvent le monde qui les entoure par des descriptions verbales. Il leur est très difficile de se faire une image mentale, que ce soit pour se représenter un objet, une activité, ou se repérer dans l’espace. Pour aider à résoudre ce problème, des chercheurs en IHM de l'Institut de Recherche en Informatique de Toulouse du projet AccessiMap, avec le soutien de Makina Corpus, ont imaginé MapSense, une carte interactive multi-sensorielle. Leur but, en se basant sur les besoins des enfants et des enseignants, était de fournir des outils et méthodes pour aider les enfants à acquérir des compétences spatiales et fournir des instructions de conception pour les technologies d’aide à l’éducation.

Habituellement, les professeurs spécialisés pour la déficience visuelle doivent préparer des éléments d’explications à la main, qu’ils ne pourront pas faire évoluer. Grâce à MapSense, et en s’appuyant sur l’éditeur de cartes complémentaire qui vient d’être mis en ligne, les professeurs ont pu créer eux-mêmes des scénarios pédagogiques. En utilisant l’impression 3D, ils pouvaient aussi fabriquer les éléments nécessaires pour accompagner leurs cartes, afin d’exploiter l’aspect multisensoriel de cet environnement de travail interactif. La carte, imprimée sur du papier en relief, était placée soit sur une tablette de grande taille pour un travail collaboratif, soit sur une tablette personnelle pour un travail individuel. La carte pouvait facilement être complétée par la suite pour ajouter de nouvelles notions.

Même si le travail de préparation était réalisé par les professeurs, les élèves pouvaient explorer les cartes en totale autonomie, et ainsi s’approprier les différentes dimensions d’une carte et des objets mis à disposition. Comment par exemple se représenter une abeille si on ne peut pas la toucher ? Les chercheurs, en observation de leur dispositif pendant deux jours à l’Institut des Jeunes Aveugles de Toulouse, ont même été surpris de l’utilisation faite par les professeurs de l’odorat et du goût dans la préparation d’une sortie scolaire avec leurs élèves. L’utilisation de tous ces sens est importante car l’exploitation d’autres canaux sensoriels permettra aux élèves de mieux figer l’expérience en mémoire, tout en lui donnant une réalité tactile, olfactive et auditive.

De plus, le dispositif MapSense permettait une grande interaction dans la classe. En effet, beaucoup d’élèves déficients visuels ont également d’autres handicaps (par exemple auditif), et chacun s’entraidait dans la mesure de ses capacités, une complémentarité se mettait en place. MapSense a suscité un grand intérêt auprès des professeurs d’enseignements spécialisés (géographie, mathématiques, langue, orientation et mobilité) qui ont tous été enthousiastes.

MapSense a été développé en collaboration avec les professeurs et les formateurs spécialisés de l’Institut des Jeunes Aveugles de Toulouse, mais les itérations devront se poursuivre pour affiner le dispositif. Un des objectifs final de MapSense est de permettre à un élève déficient visuel de suivre ses propres cartes dans une classe d’intégration, c’est-à-dire avec des élèves voyants. Les chercheurs souhaitent actuellement proposer dans le cadre du projet d’éducation numérique, en lien avec les académies de Toulouse et de Paris, une intégration de leur dispositif dans la formation des enseignants. En effet, le retour utilisateur est primordial dans ce projet, pour être certain de l’apport du dispositif auprès des élèves.

Les chercheurs envisagent également d’ouvrir l’utilisation de leurs systèmes à d’autres exploitations : en effet l’interaction avec ce dispositif qui enrichit le discours est apprécié par tout le monde, un usage pour tous pourrait donc être envisagé. Une demande leur a déjà été faite pour un travail en lien avec des élèves dyslexiques ou avec des difficultés d’apprentissage.

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La jeune géante qui s'est fait une place au soleil

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Les travaux, dirigés par des chercheurs de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP, CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier), en collaboration, entre autres, avec des collègues de l’Institut de planétologie et d'astrophysique de Grenoble (CNRS/Université Grenoble Alpes), sont publiés le 20 juin 2016 dans la revue Nature.

C’est en scrutant une étoile d’à peine 2 millions d’années, baptisée V830 Tau, qu’une équipe internationale d’astronomes a découvert le plus jeune Jupiter chaud. Après un mois et demi d’observations au coeur de la pouponnière stellaire du Taureau, à 430 années-lumière de la Terre, l’équipe a détecté une variation régulière de la vitesse de l’étoile, révélant la présence d’une planète presque aussi massive que Jupiter, sur une orbite 20 fois plus resserrée que celle de la Terre autour du Soleil. Cette découverte prouve pour la première fois que les Jupiters chauds apparaissent très tôt lors de la phase de formation des systèmes planétaires, et ont donc un impact majeur sur l’architecture de ces derniers.

Dans le système solaire, les petites planètes rocheuses comme la Terre orbitent près du Soleil alors que les géantes gazeuses comme Jupiter et Saturne patrouillent bien plus loin. D’où l’étonnement de la communauté quand les premières exoplanètes détectées se sont révélées des géantes côtoyant leur étoile. Les travaux théoriques nous apprennent que ces planètes ne peuvent se former que dans les confins glacés du disque protoplanétaire donnant naissance à l’étoile centrale et à son cortège de planètes. Certaines d’entre elles migrent vers l’étoile sans y tomber, devenant dès lors des Jupiters chauds.

Les modèles théoriques prédisent une migration soit dans l’enfance des géantes gazeuses, alors qu’elles se nourrissent encore au sein du disque primordial, soit bien plus tard, lorsque les nombreuses planètes formées interagissent et propulsent certaines d’entre elles au voisinage immédiat de l’étoile. Parmi les Jupiters chauds connus, certains possèdent justement une orbite inclinée, voire inversée, suggérant qu’ils ont été précipités vers l’étoile par d’ombrageuses voisines. Cette découverte d’un Jupiter chaud très jeune confirme donc que la migration précoce au sein du disque est bien, elle aussi, opérationnelle dans le cas des planètes géantes.

Détecter des planètes autour d’étoiles très jeunes s'avère un vrai défi observationnel, car ces étoiles se révèlent être des monstres en comparaison de notre Soleil : leur intense activité magnétique perturbe en effet la lumière émise par l'étoile d’une façon bien plus marquée que ne peut le faire une éventuelle planète géante, même en orbite rapprochée. L’une des prouesses de l’équipe a été de séparer le signal dû à l’activité de l’étoile de celui engendré par la planète.

Pour cette découverte, l’équipe a utilisé les spectropolarimètres jumeaux ESPaDOnS et Narval, conçus et construits à l’IRAP. ESPaDOnS est installé au télescope Canada-France-Hawaï (TCFH), au sommet du Maunakea, un volcan endormi de la grande île de l’archipel d’Hawaï. Narval est monté quant à lui au télescope Bernard Lyot (TBL - OMP) au sommet du Pic du Midi. L’utilisation combinée de ces deux télescopes et du télescope Gemini d’Hawaï s’est avérée essentielle pour obtenir la continuité requise dans le suivi de V830 Tau. Avec SPIRou et SPIP, les spectropolarimètres infrarouge de nouvelle génération construits à l’IRAP pour le TCFH et le TBL, et dont la mise en service est prévue en 2017 et 2019, les performances seront largement améliorées, ce qui nous permettra d’étudier avec une sensibilité encore accrue la formation des nouveaux mondes.

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Forum Alternance Aeronautique, le jeudi 16 juin

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Véritable "mercato" de l'alternance, l'édition 2016 a rassemblé 27 entreprises soit 55 industriels et plus d'une centaine d'étudiants, venus saisir leur chance de trouver leur futur employeur.
Au total, une centaine d'offres d'alternance ont été proposées. Une aubaine pour les étudiants venus des quatre coins de la France.
Ce forum est un bel exemple de réussite de partenariat industriel et d'adéquation entre l'offre et la demande de notre territoire.
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