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Channel: Université Toulouse III - Paul Sabatier
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Marie-Charlotte Escourrou, lauréate du prix national « Femmes et Technologie »

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Le prix lui a été remis par Françoise Lathuille, Présidente de l’Union Française du SI, le 13 juin dernier, lors d’une cérémonie à la mairie de Carcassonne en présence de Gérard Larrat, maire de Carcassonne, Jean Caizergues, président de la CCI, Thérèse Hamel, présidente du club SI de Carcassonne, Jean-François Cubaynes, directeur de la spécialité GCGEO de l’UPSSITECH  et de professionnels du bâtiment.

Lors de son allocution, le directeur de la spécialité GCGEO a rappelé l’importance de la RSU et les actions que mène l’université, en termes d’égalité femme-homme notamment. Pour le Génie civil en particulier il a souligné que « ingénieur travaux » n’est pas un métier d’homme mais plutôt un métier de femme exercé majoritairement par des hommes. On notera que la promotion dont fait partie Marie-Charlotte compte 35% de femmes.

Félicitations à la lauréate qui est actuellement en stage chez un major du BTP et qui suivra son prochain semestre d’études à Glasgow dans le cadre du programme Erasmus. La somme allouée par Soroptimist pour ce prix l’aidera à financer son projet.

En savoir plus sur le prix

Séminaire externe de l'ITAV "Ceramide transporters the link between lipid metabolism, inflammation and amyloid-ß aggregation in Alzheimer’s disease"

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Alzheimer’s disease (AD) is the most common form of dementia, characterized by neuropathological hallmarks as synaptic loss, aggregates of amyloid-ß peptides (Aβ), neurofibrillary tangles, ceramide accumulation in the brain, gliosis and neuroinflammation. No treatment or intervention options are currently able to modify the pathophysiology of AD. Recently, ceramide transporters (CERTs) have been implicated as possible therapeutic candidates.

CERT proteins have the unique function of transporting the lipid ceramide via its (StAR)-related lipid transfer (START) domain. CERTs are known to be responsible for the trafficking of ceramides inside and outside the cells. Interestingly, these ubiquitous proteins bind to proteins that are prone to misfolding and aggregation. And they are essential for the development and homeostasis of the central nervous system (CNS). The knockdown of CERT leads to loss of myelinated tracts and to extensive apoptosis. Recently, we identified CERTL as an Aβ-binding protein (binds Aβ1-42) associated to human and murine amyloid plaques. Our results show that CERTL reduces Aβ aggregation and has a protective effect against Aβ-induced toxicity in neuroblastoma cells. Additionally, we have identified this protein as a receptor for C1q in the surface of damaged cells, which can activate the complement system. This indicates that CERTL takes part in the cellular defensive response against Aβ- induced toxicity and is involved in the pathophysiological mechanisms associated with neurodegenerative processes.
 
Contacts: Stefan Chassaing et Yves Genisson
Pour plus d'information, suivez ce lien.

L'environnement social associé à la masse corporelle des enfants

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La masse corporelle est "transmissible" aux enfants, et pas uniquement sur le plan biologique : les conditions de vie jouent aussi ! C’est ce que montre une équipe Inserm qui a étudié des données relatives à 8 774 enfants, pour mieux comprendre les déterminants de leur indice de masse corporelle (IMC).

Cet indice, qui correspond au rapport entre le poids d’un individu et le carré de sa taille (exprimé en kg/m²), n’a cessé de croître au cours des dernières années : + 1.2kg/m² pour les garçons de 11 ans entre 1946 et 2001 et + 1.7kg/m² pour les filles entre 1957 et 2012. Plusieurs facteurs sont évoqués pour expliquer cette augmentation : la sédentarité, les modifications alimentaires... Les chercheurs tentent d’en connaître plus précisément les déterminants, afin de proposer aux pouvoirs publics des actions permettant de freiner cette hausse et de préserver la santé des plus jeunes.

C’est exactement l’état d’esprit que des chercheurs de l’unité Inserm 1027 (Toulouse) ont voulu clarifier les liens entre trajectoires d’IMC chez les enfants, environnement et IMC des parents. Pour cela, ils ont analysé les données de la cohorte Millenium. Cette cohorte anglaise inclue 18 818 enfants nés entre 2000 et 2002 en population générale, recrutés dès la naissance. Il s’agit d’un outil formidable pour suivre le devenir des nourrissons en termes d’éducation, de croissance ou encore de santé. Les chercheurs ont eu accès à leur IMC aux âges de 3, 5, 7 et 11 ans, ainsi qu’à l’IMC de leurs parents et à de nombreux paramètres caractérisant leur milieu de vie : catégorie socio-professionnelle, tabagisme maternel pendant la grossesse, heure du coucher, sédentarité...
 
  • Le poids de l’environnement

En confrontant les IMC des enfants à ceux des parents, les chercheurs ont constaté une association significative entre les deux, tout au long de la vie, et ce même après ajustement sur les facteurs environnementaux. Cette observation semble confirmer leur association indéfectible, indépendamment des conditions de vie. "Cela pourrait s’expliquer par des facteurs biologiques comme le milieu prénatal, le déroulement de la grossesse ou encore la génétique", clarifie Michelle Kelly-Irving, responsable de ces travaux.

En effectuant le même travail avec les IMC des enfants et cette fois-ci les facteurs environnementaux, les chercheurs n’ont pas constaté de lien chez les enfants âgés de 3 ans. En revanche, au-delà de cet âge, un environnement défavorable est associé à une masse corporelle plus élevée. Ce lien se renforce au cours des années jusqu’à 11 ans. Il devient alors très fort, "à tel point que si tous les enfants de 11 ans vivaient dans un environnement favorable, l’IMC moyen serait réduit de 0,91 chez les garçons et de 1,65 chez les filles, permettant pratiquement de revenir aux niveaux d’IMC plus raisonnables des années 50 !", explique Romain Fantin, premier auteur des travaux.

Mais qu’entendent les chercheurs par environnement favorable ? "Nous avons choisi plusieurs facteurs associés au risque de surpoids et d’obésité dans de précédents travaux, en particulier la catégorie socio-professionnelle des parents, le tabagisme maternel pendant la grossesse, l’heure de coucher, le fait de sauter le petit déjeuner et le temps passé devant la télévision. Pris séparément, aucun de ces facteurs ne peut être tenu pour responsable d’un IMC élevé. Mais l’ensemble de ces facteurs renseignent sur la qualité de vie de l’enfant : quantité de sommeil, attention des parents, niveau d’éducation, activité physique... En les compilant, il est ainsi possible de distinguer des environnements peu favorables, d’autres qui sont au contraire très favorables", clarifie Michelle Kelly-Irving. Selon la chercheuse, corriger au moins quelques uns de ces facteurs contribuerait à lutter contre la hausse de la masse corporelle des enfants.
 
Pour lire l'intégralité de cet article, suivez ce lien.

Romain Robert remporte le titre de champion de France universitaire du 800m

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Romain Robert, 22 ans, est étudiant en L3 STAPS à l’université.
Spécialiste du 800m, il est entraîné par Pierre Rizo, professeur d’EPS à l’université pour sa préparation physique musculation et par le champion du monde Master du 800m et 1500m David Heath pour la piste.
Il a mené la finale de bout en bout, de la même manière qu'il avait gagné sa série la veille.
L'année passée, il avait pris une belle médaille d'argent sur la même épreuve. Il se devait de faire mieux cette année et il a fait le job !
Son année sportive était pourtant mal engagée car Romain Robert a été blessé pendant 3 mois sur la préparation automnale. Peut être avait-il un peu plus de fraîcheur cette année, il a réagi de la meilleure des manières en remportant le titre.

Contact presse :
Virginie Fernandez
Tél. 05 61 55 62 50 / 06 88 34 49 98
virginie.fernandez@univ-tlse3.fr

Franc succès 1ère Edition Forum Alternance MFJA !

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Cette 1ère édition du Forum Alternance de la Maison Formation Jacqueline Auriol (MFJA) qui regroupera prochainement sur l'aérocampus de Montaudran toutes les formations Génie Mécanique de l'Université deToulouse (FSI dépt. Génie mécanique en aéronautique, IUT Paul Sabatier, dépt. GMP et INSA, spécialité Génie mécanique ) a été un véritable succès !

Véritable « mercato » de l'alternance, ce forum a permis la mise en contact de 55 industriels venus de 27 entreprises avec plus d'une centaine d'étudiants !
Les uns sont venus saisir leur chance de trouver leur futur collaborateur, les autres, leur futur employeur...

Au total, une centaine d'offres d'alternance ont été proposées aux étudiants, venus des quatre coins de France. Ils sont repartis "contrat en poche" avec la perspective de passer un été serein !

Ce forum est un exemple de réussite de partenariat industriel/enseignement supérieur et d'adéquation entre l'offre et la demande de notre territoire en terme d'emplois.

Opération à renouveler !



Genoskin développe une technologie pour la survie des biopsies de peau

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La société toulousaine Genoskin, créée en 2011 par une équipe de biologistes issus de l'université Toulouse III - Paul Sabatier, a obtenu l'an dernier un brevet européen pour avoir développé une technologie permettant la survie et le transport des biopsies de peau. Maintenus vivants pendant environ une semaine, ces échantillons sont utilisés pour des tests de cosmétiques ou d'agents thérapeutiques.

Installée au sein de la pépinière d'entreprises du Centre Pierre Potier sur le site de l'Oncopole de Toulouse, Genoskin a réalisé l'an passé un chiffre d’affaire de 430 000 euro et emploie cinq personnes.
La société envisage d'ouvrir un centre de production aux Etats-Unis et d'étendre sa technologie à d'autres types de prélèvements, par exemple, aux tissus adipeux puis aux tumeurs cancéreuses, pour pouvoir tester pour chaque patient des traitements différents et choisir le plus efficace.

En savoir plus sur Genoskin
 

Pacte pour le développement de l'université Toulouse III - Paul Sabatier

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Madame, Monsieur,

Comme nous vous en avons régulièrement informé, je voulais vous faire part aujourd’hui de la finalisation du Pacte pour le développement de notre université que vous trouverez en pièce jointe.
 
Je sais que vous partagez comme moi la conviction que nous devons réussir collectivement, aussi bien en matière de redressement financier que de développement de notre université.
Cette ambition va nécessiter, vous le savez, des efforts importants et difficiles, mais c’est en prenant en main l’avenir de notre université que nous réussirons ensemble.

Tel est l’objet de ce Pacte de développement que je vous invite à découvrir. Celui-ci sera exposé et débattu à l’occasion de différentes réunions :
- le mercredi 29 juin, avec une séance exceptionnelle conjointe des CTE et CHSCT ;
- le vendredi 1er juillet, avec la réunion du congrès (Cac et CA) ;
- le lundi 4 juillet, avec le Conseil d’administration ;
- le lundi 11 juillet à 14 heures, avec une grande réunion d’information où je souhaite convier l’ensemble de la communauté universitaire.
 
Dans cette attente, croyez, Madame, Monsieur, en l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

Jean-Pierre Vinel,
Président de l’université Toulouse III – Paul Sabatier
 

Télécharger le Pacte pour le développement

Inscriptions 2016, sites de Toulouse !

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Les inscriptions à l'IUT pour les départements de formation des sites toulousains Ponsan et Rangueil se dérouleront du 6 au 20 juillet 2016 sur RDV, suite à votre admission (APB ou CIELL2).

Départements concernés par ces inscriptions :
  • GEII,
  • GEA Ponsan et Rangueil,
  • Info-Com,
  • Mesures Physiques,
  • Techniques de Commercialisation,
  • Génie Civil Construction Durable,
  • Génie Chimique - Génie des Procédés,
  • Génie Mécanique et Productique
  • Informatique


ATTENTION : Cette année, le site d'inscription est situé au 129 avenue de Rangueil (le site de Ponsan, route de Narbonne, étant inaccessible jusqu'à la rentrée pour cause de travaux)


A noter, pour des raisons techniques, le service scolarité ne sera pas joignable les 27 juin et 16 septembre. Merci de votre compréhension.

Rencontres coloc-étudiantes à l'accueil Welcome Desk

Chez Homo Sapiens, les dents ne sont pas des indics fiables

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Les dents fossiles sont de précieux indics pour les anthropologues. Elles leur permettent de  connaître l’âge de l’individu exhumé mais aussi d’obtenir de nombreuses informations sur le cycle de vie de l’espèce comme l’âge du sevrage, l’âge des premières règles, l’âge de la première maternité ou encore l’intervalle entre les naissances. Pour les Primates, les chercheurs ont en effet remarqué que la formation dentaire était très stable entre les populations, autrement dit que les dents apparaissaient au même âge au sein d’une même espèce. « Cela fait des années, depuis 1985 environ, que l’on aborde l’étude des Hominidés fossiles avec cette idée en tête, que l’on admet que la croissance dentaire est un bon indicateur pour connaître la croissance générale de l’individu et le cycle de vie de l’espèce », explique Fernando Ramirez Rozzi. Néanmoins, la dernière étude menée par le chercheur pourrait bien changer la donne, au moins concernant Homo sapiens.

Pendant sept ans, Fernando Ramirez Rozzi s’est rendu au sud-est du Cameroun pour étudier les processus de croissance, et notamment la croissance dentaire, chez une population de Pygmées Baka. Tous les ans, le chercheur a noté l’âge d’apparition des différents types de dents chez 350 individus et s’est aperçu, contre toute attente, qu’elles émergeaient précocement par rapport à d’autres populations. Autrement dit, pour les Pygmées, et de façon plus générale pour Homo sapiens, l’âge d’apparition des dents ne pouvait plus renseigner de façon fiable les anthropologues sur l’âge de l’individu et sur les différentes étapes qui lui permettent d’accéder à l’âge adulte.« Si on prend la croissance dentaire comme indicateur de croissance chez les Pygmées, on dresse le portrait d’un Homo erectus, illustre Fernando Ramirez Rozzi. Ce qui prouve que chez l’Homme moderne, le lien entre croissance dentaire et cycle de vie est rompu. »

Cette dissociation des processus de croissance chez Homo sapiens pourrait ainsi expliquer le polymorphisme général propre à notre espèce mais aussi le fait que nous ayons pu nous installer dans des zones géographiques très variées, en adaptant par exemple notre taille à l’environnement sans que notre cycle de vie en soit altéré.

Pour lire l'intégralité de cet article, suivez
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Inscriptions 2016 et accueil scolarité, site de Toulouse !

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Les inscriptions à l'IUT pour les départements de formation des sites toulousains Ponsan et Rangueil se dérouleront du 6 au 20 juillet 2016 sur RDV, suite à votre admission (APB ou CIELL2).

Départements concernés par ces inscriptions :
  • GEII,
  • GEA Ponsan et Rangueil,
  • Info-Com,
  • Mesures Physiques,
  • Techniques de Commercialisation,
  • Génie Civil Construction Durable,
  • Génie Chimique - Génie des Procédés,
  • Génie Mécanique et Productique
  • Informatique


ATTENTION : Cette année, le site d'inscription est situé au 129 avenue de Rangueil (le site de Ponsan, route de Narbonne, étant inaccessible jusqu'à la rentrée pour cause de travaux)


A noter, pour des raisons techniques, le service scolarité ne sera pas joignable les 27 juin et 16 septembre. Merci de votre compréhension.

Stage d'Initiation aux soins - 2ème année

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Stage d'Inititation aux soins :
Du lundi 29 aout au vendredi 09 septembre 2016 pour les 2e année odontologie

Les étudiants admis en odontologie doivent effectuer le stage obligatoire d'initiation aux soins. Ils devront se rendre LUNDI 29 AOUT 2016 à 09h00 dans l'Amphithéâtre B de la Faculté dentaire.

La répartition des étudiants et le planning détaillé des stages dans les services hospitaliers sera affiché au plus tard le lundi 18 juillet au soir.

Une réunion d'information aura lieu le mardi 19 juillet à 16h00 dans l'amphitéâtre B de la Faculté dentaire.

Pôle Emploi et l’université Toulouse III - Paul Sabatier font cause commune pour l’emploi

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L’université Toulouse III – Paul Sabatier et Pôle Emploi ont signé le 2 juin dernier une convention à travers laquelle les deux partenaires s’engagent à coopérer, par des actions concertées, pour le développement de l’emploi et de l’insertion dans la région Midi-Pyrénées Languedoc-Roussillon.

« Nous avons identifié quatre axes de collaboration pour construire une culture commune de la connaissance du marché du travail, des filières et des métiers porteurs et définir un plan d’actions ciblés : l’échange de données statistiques  et la réalisation d’un diagnostic partagé, la préparation à l’insertion professionnelle des étudiants et au retour à l’emploi des stagiaires de la formation professionnelle et continue, la sécurisation des parcours de formation tout au long de la vie et le développement du numérique », résume Régine André-Obrecht, vice-présidente formation de l’université.
La table ronde qui s’est tenue à l’occasion de la signature de la convention a apporté un éclairage sur chacun des axes : une première mise en œuvre de la construction d’une culture partagée.
 

Rubrique Focus : les conseils de perfectionnement sectoriels

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Nouvelle instance partenariale d’expertise et de dialogue avec les acteurs socio-économiques, les premiers conseils de perfectionnement sectoriels se réuniront en fin d’année 2016 ou en début d’année 2017. Focus sur une méthodologie innovante et pertinente de partage de vision entre l’université et les professionnels.

L’offre de formation évolue, les échanges entre l’université et les instances professionnelles aussi. Ainsi seront mis en place, dès la rentrée 2016, les premiers conseils de perfectionnement sectoriels (CPG). “Ces conseils, au nombre de huit, sont des collèges qui réunissent des experts pour échanger sur l’insertion professionnelle et la formation tout au long de la vie”, résume jean-François Mazoin, directeur de la Formation Continue et de l’Apprentissage (MFCA).

Des conseils sectoriels


Les diplômes doivent aujourd’hui être construits sur des objectifs de formation à des métiers : quelles sont les compétences nécessaires à leur exercice ? Comment vont-ils évoluer ? Autant de questions qui seront posées aux représentants des branches professionnelles des secteurs socio-économiques. « Pour obtenir cette expertise, il fallait se positionner non pas d’un point de vue disciplinaire mais d’un point de vue professionnel, donc sectoriel. C’est en assurant un échange de haut niveau avec ces experts que l’on pourra améliorer l’insertion professionnelle, grâce à une vision large et pluriannuelle des métiers, fondée sur les évolutions socio-économiques », poursuit Jean-François Mazoin.

Aujourd’hui, les contours des huit conseils de perfectionnement sectoriels envisagés sont soumis au débat, pour obtenir une cartographie répondant à l’intégralité de l’offre de formation proposée à Paul Sabatier. Le schéma proposé est adressé aux experts des services de l’Etat et de la Région - Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte) , Pôle Emploi, Région Midi-Pyrénées- des syndicats patronaux et salariés, ou encore de représentants des clusters ou pôle de compétitivité locaux. « Les formations ne sont pas liées à un conseil de perfectionnement sectoriel. Par exemple, le Parcours Statistique et Informatique Décisionnelle, commun aux deux mentions de Master Mathématiques et Informatique, pourra être proposé à la discussion dans trois conseils : banque-assurance, industrie, santé », précise le Directeur de la MFCA.

Un mode de fonctionnement adapté

C’est l’efficacité qui est recherchée dans la mise en place des CPS : peu de réunions –une à deux par an-, très préparées, avec recueil d’avis d’experts écrits, grâce notamment au concours permanent du groupe A’COMP. Ce groupe, mis en place en 2014, est composé d’ingénieurs spécialistes de la formation initiale et continue. « L’ensemble de l’organisation est innovante et cohérente avec le travail des responsables de formation, qui ont planché, au cours des deux dernières années, sur l’évolution des diplômes», conclut le directeur. Un travail qui va se poursuivre dans le nouveau contrat quinquennal 2016-2021.

Toulouse III – Paul Sabatier à l’international : des étudiants sur tous les continents

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« Cette expérience à Londres m’a donné davantage de confiance en moi, m’a permis de me prouver que j’étais capable de vivre plusieurs mois dans un pays dans lequel je n’avais aucun contact personnel ; elle m’a aussi donné le goût du travail en équipe dans un contexte international », raconte Corentin Comblat, en stage à Londres depuis avril dernier, dans le cadre de sa seconde année de DUT Génie Civil – Construction Durable. Un discours qui ressemble à celui de Bryan Deliencourt, parti 4 mois en stage au Japon durant sa première année de master Systèmes Robotiques et Interactifs à UPSSITECH : « C'est une occasion rêvée. L'occasion de s'essayer à une nouvelle culture, à un nouveau mode de vie pendant quelques mois. Cela permet aussi à l'étudiant de savoir s'il peut se projeter dans une carrière dans tel ou tel pays, où les conditions de travail peuvent être différentes des conditions françaises». De son côté, Flavie Laybros, en stage à Bucarest à l’Academia Tehnica Militara, témoigne : « Avoir appris à m’adapter à toutes situations et à avoir plus confiance en moi », en plus d’avoir pratiqué l’anglais et appris le roumain.

Des programmes d’échanges sur mesure
Enrichissement personnel et professionnel, apprentissage d’une culture, d’une langue, découverte d’autres modes d’enseignement et de travail, l’expérience d’un séjour à l’étranger est une chance unique dans un parcours scolaire. « Partir est formateur à tous les points de vue», souligne Richard Guilet, enseignant en génie chimique et chargé de mission relations internationales à l’IUT A. « Au-delà de l’acquis linguistique, les étudiants qui ont séjourné à l’étranger sont plus matures, proactifs et réfléchissent mieux à leur plan d’études », confirme Fabrice Dumas, enseignant en biochimie et vice-président relations internationales.
Que ce soit dans le cadre de programmes d’échange ou de stage Erasmus en Europe, via le Bureau de coopération interuniversitaire avec le Canada, ou selon des conventions réciproques conclues avec des universités aux Etats Unis, en Amérique du Sud ou en Asie, les possibilités offertes aux étudiants sont nombreuses. « En génie chimique / génie des procédés, les stages obligatoires de seconde année sont réalisés à l’étranger par un tiers des étudiants. On communique sur cette possibilité dès la première année pour leur permettre de mûrir le projet », indique Richard Guilet. Pour l’IUT, le chiffre est de 12%, 20% dans les départements secondaires. Plus largement à Paul Sabatier, des réunions d’information sont organisées chaque début d’année scolaire, en octobre, pour envisager des séjours de 2 mois minimum en stage, 6 mois à un an en étude pour l’année suivante. On y indique toutes les modalités de préparation et dépôt de dossier « Les échanges de longue durée se préparent l’année précédant le départ et sont plus fréquents en 3e  année de licence et première année de master », précise Fabrice Dumas. De même pour les doctorants, avec des cotutelles pour la réalisation de thèse pour moitié à Toulouse III -  Paul Sabatier, pour moitié dans une structure d’accueil à l’étranger. Près de 150 doctorants sur 600 sont concernés.

Doubler le nombre d’étudiants à l’étranger
Hors stage, environ 700 conventions sont passées avec des universités étrangères, avec des programmes d’échanges très encadrés, permettant une validation du diplôme « comme si on était resté dans sa fac d’origine ». « La dimension internationale est une priorité affichée de l’université », affirme Fabrice Dumas. « Nous avons l’ambition d’atteindre 10% des étudiants concernés par la mobilité internationale dans les deux à trois années à venir, contre 5% aujourd’hui. Nous offrons même aux étudiants la possibilité de partir deux fois, en licence puis en master. » Et Richard Guilet d’ajouter : « Le rôle des enseignants est essentiel dans la promotion de la mobilité internationale, en favorisant eux-mêmes des programmes et en incitant leurs étudiants à partir. C’est par ce biais qu’au-delà de l’expérience professionnelle, on acquiert une connaissance d’autres cultures ».

Message de conclusion laissé à Mathilde Savall, après 6 mois de stage à Montréal en master 2 biologie structurale et fonctionnelle : « L’expérience est riche autant pour l'apprentissage de l'anglais que pour l'ouverture d'esprit. J'ai aussi appris à me débrouiller, à poser les bonnes questions aux bonnes personnes et surtout à apprendre de mes erreurs! ».


Partir à l’étranger : l’accompagnement du DREIC
Le Département des relations européennes, internationales et de la coopération (DREIC) accompagne les étudiants, doctorants et enseignants dans leurs projets à l’international, quel qu’en soit le cadre. Hissée au rang de priorité par l’université Toulouse III – Paul Sabatier, la mobilité internationale peut être accompagnée par des bourses spécifiques lorsque les projets ne sont pas soutenus dans le cadre des programmes d’échanges.


Toutes les informations sur les programmes internationaux et contacts : ici 

Opération neOCampus : journée scientifique organisée à l’université le 6 juillet 2016

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Organisée par les laboratoires associés dans le projet neOCampus, cette journée a pour objectif de présenter les travaux réalisés, depuis septembre 2015, dans le cadre de cette opération et de les faire découvrir à tous les usagers de l’université Toulouse III - Paul Sabatier ainsi qu’aux entreprises.

L'opération neOCampus regroupe actuellement les savoir-faire de 11 laboratoires de l'université Toulouse III – Paul Sabatier (CESBIO, CIRIMAT, ECOLAB, IRIT,  LA, LAAS, LAPLACE, LCC, LERASS, LMDC, PHASE).
Ces laboratoires ont pour objectif de croiser leurs compétences afin d’améliorer le confort au quotidien pour la communauté universitaire (personnels et étudiants), tout en diminuant l'empreinte écologique des bâtiments et en réduisant les coûts de fonctionnement (fluide, eau, électricité, etc.).


Programme
 
  • 9h : Ouverture 
Jean-Pierre Vinel, président de l’université Toulouse III – Paul Sabatier
François Demangeot,Vice-président du Conseil scientifique de l’université Toulouse III – Paul Sabatier
Marie-Pierre Gleizes, chargée de Mission neOCampus à l’université Toulouse III – Paul Sabatier

  • 9h30 - 10h30 : Présentation des résultats scientifiques des étudiants

  • 10h30 -13h : Posters et démonstrations
Tous les résultats de l’année des stages de licence, master et thèse sont présentés à travers des  démonstrations et des posters.


Site de neOCampus


Contact presse :
Virginie Fernandez
Tél. 05 61 55 62 50 / 06 88 34 49 98
virginie.fernandez@univ-tlse3.fr

Télécharger le communiqué de presse
 

Faites connaître votre asso !

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Associations étudiantes, inscrivez-vous au grand forum des associations étudiantes qui aura lieu samedi 15 octobre 2016 place du Capitole pour le premier week-end d'ouverture de la Semaine de l’Étudiant !


La Place des Étudiants est un grand forum rassemblant les associations étudiantes pour leur permettre de se rencontrer et de se présenter à la ville et à tous ses habitants.
De 13h à 19h en plus des rencontres et animations proposées dans vos stands, se dérouleront des spectacles sur la place !

Pour participer une seule condition : être une association étudiante.
L'inscription est gratuite !


>> Inscription
>>Événement Facebook

Interview : Katia Fajerwerg

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Lauréat en 2015 du Programme d’Investissement d’Avenir au fonds national d’innovation, le Catalyseur est un lieu unique et original sur le Campus de Rangueil pour favoriser la culture de l’innovation et l’entrepreneuriat. Décryptage de ce nouvel espace original de l’écosystème régional.

Les lieux de création et d’innovation ne manquent pas à Toulouse. Pourquoi avoir lancé ce projet ?
Ce projet s’inscrit dans l’écosystème métropolitain et régional comme une rampe de lancement entre le campus de Rangueil et les autres structures existantes, il est complémentaire et totalement inédit. Au départ, il s’agit principalement d’une initiative de plusieurs enseignants chercheurs qui souhaitaient créer pour leurs étudiants un lieu propice au développement de projets innovants. Dans ou hors cadre de leurs formations, l’objectif était de leur permettre d’acquérir progressivement une culture de l’entrepreneuriat, dans un espace dédié.

En quoi est-ce différent d’un incubateur ?
Ce n’est pas un incubateur mais un pré-incubateur, se situant en amont des incubateurs ou pépinières d’entreprises existant. L’objectif du Catalyseur est simple : créer le trait d’union, une passerelle entre l'étudiant(e), les formations académiques et les activités entrepreneuriales, en suscitant l’engouement par des actions de sensibilisation, de formation et d’accompagnement à l’innovation et à l’entrepreneuriat.

Qui sont les parties prenantes ?
Je citerai en premier lieu les partenaires à l’origine du projet : l’université Toulouse III - Paul Sabatier et l’INSA Toulouse, L’Université Fédérale de Toulouse Midi-Pyrénées, l’association Science Animation et le Crous de Toulouse. Nous nous sommes entourés de partenaires :  entreprises, collectivités, fondations, associations, dont Pierre Fabre, Airbus, les pôles de compétitivité, la Région, l’incubateur Midi-Pyrénées, Madeeli, des start-ups comme Nanolike, LR Vision ou des PME comme Poult… Notre objectif est bien de créer des interactions entre acteurs académiques et industriels. Les entreprises peuvent être mécènes financiers ou mécènes de compétences, pour favoriser le déploiement du Catalyseur. C’est une culture d’entraide et de partage que nous souhaitons également développer, pour constituer un métissage intellectuel propice à l’innovation, un maillage d’acteurs en contact direct avec l’innovation.

A qui le Catalyseur est-il destiné ?
Le Catalyseur est principalement destiné aux étudiantes et aux étudiants, de tout niveau, dans l’idée de favoriser des rencontres, des échanges entre étudiants, enseignants, chercheurs, enseignants-chercheurs et industriels. Ce sont donc finalement tous ces acteurs qui sont concernés, en interaction. Le Catalyseur s’ouvre aussi aux lycéens, avec des parcours thématiques spécifiques qui leur permettront de découvrir l’université et développer leur appétence pour les sciences.

Où en êtes-vous du projet ?

Le projet a été déposé en février 2015 et a été lauréat du programme d’investissement d’avenir dédié aux initiatives originales en matière de développement de l’innovation et de l’entrepreneuriat auprès des jeunes. La réunion de lancement avec les partenaires a eu lieu en mars dernier, nous continuons à co-construire sa mise en œuvre. A la rentrée prochaine, le Catalyseur sera installé dans un espace de préfiguration, en attendant l’aménagement du 1er étage du Restaurant Universitaire 2, sur une surface de 1800m2. L’emménagement aura lieu courant 2017. Une programmation d’ateliers, d’événements et d’actions est en cours.

Comment le lieu sera-t-il agencé ?
On y prévoit différents espaces pour créer l’émulation : convivialité, showroom, prototypage, avec imprimante 3 D, découpe laser, découpe à bois…, et bien sûr un espace de co-working. Nous avons défini plusieurs zones, de libre accès à zones réservées. On y organisera également des ateliers de sensibilisation, des animations et des événements, comme des sprints créatifs, des start-up week-end, et tout type de rencontres qui favorisent l’échange autour de l’innovation scientifique et l’entrepreneuriat, ainsi qu’un espace d’échange entre les entreprises/industriels et les étudiants.

Comment la gouvernance est-elle assurée ? Quel est votre rôle ?
La mise en place et les actions à court et long terme sont initiées par un comité de pilotage et un comité d’action et de suivi. Pour l’opérationnel, un gestionnaire et un coordinateur viennent de rejoindre les équipes de direction et de direction adjointe de Paul Sabatier et de l’INSA, les partenaires fondateurs du Catalyseur.
Mon rôle va être désormais de continuer à inscrire le Catalyseur dans la stratégie de notre université pluridisciplinaire, interagir avec les différents acteurs notamment avec les services, les composantes et les laboratoires de recherche, développer et élargir le partenariat pour affirmer notre volonté à encourager et favoriser auprès de nos étudiants cet esprit d’émulation et d’entreprendre au meilleur niveau grâce aux compétences respectives des personnels et des partenaires actuels et futurs.

Dernière question : pourquoi avoir appelé ce lieu Catalyseur ?
Ce nom est un double clin d’œil. C’est d’abord un hommage à Paul Sabatier, prix Nobel de chimie en 1912 pour ses travaux sur la catalyse hétérogène en chimie organique. C’est aussi une utilisation actuelle qui désigne un accélérateur d’idées propices au développement et à la réalisation de projets innovants. A ce propos, il est prévu un espace dans lequel chacun pourra poster et préciser ce qu’il –elle attend du Catalyseur.
Encadré

*Qu’est-ce qu’un tiers lieu ?
On doit le terme au sociologue américain Ray Oldenburg ; il désigne les lieux intermédiaires entre domicile et travail, individualisé et mobile, solution hybride entre espace personnel et espace ouvert.

Pour plus d’informations
Contact : catalyseur.contact@univ-tlse3.fr

Chez Homo Sapiens, les dents ne sont pas des indices fiables

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Les dents fossiles sont de précieux indics pour les anthropologues. Elles leur permettent de  connaître l’âge de l’individu exhumé mais aussi d’obtenir de nombreuses informations sur le cycle de vie de l’espèce comme l’âge du sevrage, l’âge des premières règles, l’âge de la première maternité ou encore l’intervalle entre les naissances. Pour les Primates, les chercheurs ont en effet remarqué que la formation dentaire était très stable entre les populations, autrement dit que les dents apparaissaient au même âge au sein d’une même espèce. « Cela fait des années, depuis 1985 environ, que l’on aborde l’étude des Hominidés fossiles avec cette idée en tête, que l’on admet que la croissance dentaire est un bon indicateur pour connaître la croissance générale de l’individu et le cycle de vie de l’espèce », explique Fernando Ramirez Rozzi. Néanmoins, la dernière étude menée par le chercheur pourrait bien changer la donne, au moins concernant Homo sapiens.

Pendant sept ans, Fernando Ramirez Rozzi s’est rendu au sud-est du Cameroun pour étudier les processus de croissance, et notamment la croissance dentaire, chez une population de Pygmées Baka. Tous les ans, le chercheur a noté l’âge d’apparition des différents types de dents chez 350 individus et s’est aperçu, contre toute attente, qu’elles émergeaient précocement par rapport à d’autres populations. Autrement dit, pour les Pygmées, et de façon plus générale pour Homo sapiens, l’âge d’apparition des dents ne pouvait plus renseigner de façon fiable les anthropologues sur l’âge de l’individu et sur les différentes étapes qui lui permettent d’accéder à l’âge adulte.« Si on prend la croissance dentaire comme indicateur de croissance chez les Pygmées, on dresse le portrait d’un Homo erectus, illustre Fernando Ramirez Rozzi. Ce qui prouve que chez l’Homme moderne, le lien entre croissance dentaire et cycle de vie est rompu. »

Cette dissociation des processus de croissance chez Homo sapiens pourrait ainsi expliquer le polymorphisme général propre à notre espèce mais aussi le fait que nous ayons pu nous installer dans des zones géographiques très variées, en adaptant par exemple notre taille à l’environnement sans que notre cycle de vie en soit altéré.

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Rencontres Michel Crozon à l'Expo-Sciences Européenne du MILSET

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Voici les thèmes qui seront abordés :
 
  • Explorer les frontières de l'infiniment grand
  • Explorer les frontières de l'infiniment petit
  • Explorer le systèmes solaire
  • Comprendre le réchauffement climatique, l'effondrement des biodiversités, le développement durable
  • Comprendre le fonctionnement du génome humain, du cerveau, des mécanismes du cancer

Parmi les conférenciers, seront présents des chercheurs toulousains de l'IRAP, du CEMES, du CNRM, du LEGOS, du LHFA, du laboratoire EDB, du LBME, du LEASP et du CERCO.

L’IRAP est partenaire de ces rencontres et Claudie Haigneré (mission Cassiopée à bord de la station Mir en 1996 et mission Andromède à bord de l’ISS en 2001) en est la marraine.

Téléchargez le programme en suivant ce lien.
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