« Cette expérience à Londres m’a donné davantage de confiance en moi, m’a permis de me prouver que j’étais capable de vivre plusieurs mois dans un pays dans lequel je n’avais aucun contact personnel ; elle m’a aussi donné le goût du travail en équipe dans un contexte international », raconte Corentin Comblat, en stage à Londres depuis avril dernier, dans le cadre de sa seconde année de DUT Génie Civil – Construction Durable. Un discours qui ressemble à celui de Bryan Deliencourt, parti 4 mois en stage au Japon durant sa première année de master Systèmes Robotiques et Interactifs à UPSSITECH : « C'est une occasion rêvée. L'occasion de s'essayer à une nouvelle culture, à un nouveau mode de vie pendant quelques mois. Cela permet aussi à l'étudiant de savoir s'il peut se projeter dans une carrière dans tel ou tel pays, où les conditions de travail peuvent être différentes des conditions françaises». De son côté, Flavie Laybros, en stage à Bucarest à l’Academia Tehnica Militara, témoigne : « Avoir appris à m’adapter à toutes situations et à avoir plus confiance en moi », en plus d’avoir pratiqué l’anglais et appris le roumain.
Des programmes d’échanges sur mesureEnrichissement personnel et professionnel, apprentissage d’une culture, d’une langue, découverte d’autres modes d’enseignement et de travail, l’expérience d’un séjour à l’étranger est une chance unique dans un parcours scolaire. « Partir est formateur à tous les points de vue», souligne Richard Guilet, enseignant en génie chimique et chargé de mission relations internationales à l’IUT A. « Au-delà de l’acquis linguistique, les étudiants qui ont séjourné à l’étranger sont plus matures, proactifs et réfléchissent mieux à leur plan d’études », confirme Fabrice Dumas, enseignant en biochimie et vice-président relations internationales.
Que ce soit dans le cadre de programmes d’échange ou de stage Erasmus en Europe, via le Bureau de coopération interuniversitaire avec le Canada, ou selon des conventions réciproques conclues avec des universités aux Etats Unis, en Amérique du Sud ou en Asie, les possibilités offertes aux étudiants sont nombreuses. « En génie chimique / génie des procédés, les stages obligatoires de seconde année sont réalisés à l’étranger par un tiers des étudiants. On communique sur cette possibilité dès la première année pour leur permettre de mûrir le projet », indique Richard Guilet. Pour l’IUT, le chiffre est de 12%, 20% dans les départements secondaires. Plus largement à Paul Sabatier, des réunions d’information sont organisées chaque début d’année scolaire, en octobre, pour envisager des séjours de 2 mois minimum en stage, 6 mois à un an en étude pour l’année suivante. On y indique toutes les modalités de préparation et dépôt de dossier « Les échanges de longue durée se préparent l’année précédant le départ et sont plus fréquents en 3e année de licence et première année de master », précise Fabrice Dumas. De même pour les doctorants, avec des cotutelles pour la réalisation de thèse pour moitié à Toulouse III - Paul Sabatier, pour moitié dans une structure d’accueil à l’étranger. Près de 150 doctorants sur 600 sont concernés.
Doubler le nombre d’étudiants à l’étranger Hors stage, environ 700 conventions sont passées avec des universités étrangères, avec des programmes d’échanges très encadrés, permettant une validation du diplôme « comme si on était resté dans sa fac d’origine ». « La dimension internationale est une priorité affichée de l’université », affirme Fabrice Dumas. « Nous avons l’ambition d’atteindre 10% des étudiants concernés par la mobilité internationale dans les deux à trois années à venir, contre 5% aujourd’hui. Nous offrons même aux étudiants la possibilité de partir deux fois, en licence puis en master. » Et Richard Guilet d’ajouter : « Le rôle des enseignants est essentiel dans la promotion de la mobilité internationale, en favorisant eux-mêmes des programmes et en incitant leurs étudiants à partir. C’est par ce biais qu’au-delà de l’expérience professionnelle, on acquiert une connaissance d’autres cultures ».
Message de conclusion laissé à Mathilde Savall, après 6 mois de stage à Montréal en master 2 biologie structurale et fonctionnelle : « L’expérience est riche autant pour l'apprentissage de l'anglais que pour l'ouverture d'esprit. J'ai aussi appris à me débrouiller, à poser les bonnes questions aux bonnes personnes et surtout à apprendre de mes erreurs! ».
Partir à l’étranger : l’accompagnement du DREICLe Département des relations européennes, internationales et de la coopération (DREIC) accompagne les étudiants, doctorants et enseignants dans leurs projets à l’international, quel qu’en soit le cadre. Hissée au rang de priorité par l’université Toulouse III – Paul Sabatier, la mobilité internationale peut être accompagnée par des bourses spécifiques lorsque les projets ne sont pas soutenus dans le cadre des programmes d’échanges.
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